Deux maîtresses femmes - Histoires de Sexe

Deux maîtresses femmes

... l’obligation de m’y consacrer, une expérience nouvelle et absolument délicieuse. Les deux femmes remarquèrent que je bandais. Elles s’interrompirent et vinrent s’asseoir au bord du lit, face à moi. Le moment paraissait propre aux explications. Quoique pour être honnête mon envie était surtout de sauter sur le lit et de m’enfoncer dans l’un des sexes, l’une des bouches, l’un des écrous serrés pour m’y déverser de nouveau en criant mon plaisir. Mais il ne semblait pas que cela fasse partie de leurs projets à court terme, et je ne devais pas oublier qu’à cet instant j’étais leur chose, leur serviteur, leur esclave dévoué… Je fis attention à ne rien exprimer qui aurait pu me valoir réprimande ou punition. — Alors voilà… commença Émilie. Comme tu le vois, il y a quelque chose entre Virginie et moi. C’est très récent, et pour tout te dire jusqu’à aujourd’hui le pire que nous ayons fait, c’était de nous embrasser. J’allais ouvrir la bouche mais elle leva la main. — Tu te tais ! Du moins pour le moment. Oui, techniquement, je t’ai trompé avec elle. Mais n’oublie pas que c’est toi qui me l’as demandé. J’eus une petite torsion de la bouche. Elle rit. — Pas en ces termes, je sais. Mais tu as toujours eu envie de me voir avec une autre femme. C’était ton fantasme depuis que nous sommes ensemble. Et je n’ai jamais cédé. OK, j’aurais pu être plus gentille, surtout que je reconnais que c’est loin d’être désagréable. Mais rien ne se serait produit si Virginie ne m’avait pas draguée. ...

... Toujours sans un mot, j’exprimai ma surprise en haussant un sourcil. Virginie eut un sourire. — Ben oui, j’ai tout fait pour la séduire. J’aime les deux côtés… En fait non, j’aime aussi les hommes mais je préfère les femmes. Elles me lèchent mieux et sont moins brusques, plus douces, plus délicates. D’accord pour une queue de temps à autres, mais quand il faut aussi la sucer ou refuser de me faire prendre par derrière, ça me gave un peu et les mecs ne comprennent pas que les femmes aient leurs préférences…— Au fait, Virginie m’a dit que vous aviez eu quelques échanges un peu chauds sur le net. Pour ton info, elle en a eu aussi avec moi. Eh oui, je me suis caressée en lisant sur l’écran les messages qu’elle m’envoyait. Mais ce qui m’a décidée c’est lorsqu’elle m’a dit qu’elle pariait que comme la majorité des mecs, tu bandais à voir ou imaginer deux femmes ensemble. Je savais qu’elle avait raison. J’ai alors compris que je pouvais tout réunir : mon envie d’elle, mon envie d’essayer avec une femme et l’envie de te faire plaisir. Mais aussi celle de te donner une leçon, c’est à dire de te réduire quelque temps en esclavage parce que je t’aurais surpris en train de me tromper. Et je m’aperçois que ça me donne un plaisir intense. Es-tu d’accord pour continuer ?— Oui, bien sûr…— Je crois savoir que Virginie t’a enseigné la manière correcte de nous parler…— Je vous prie de m’excuser, Madame, et ma réponse est oui, Madame. Je désire continuer à vous servir…— … de toutes les façons ? ...