Tendresses et surprises océanes
Datte: 14/11/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
vacances,
bain,
Oral
69,
pénétratio,
occasion,
... abandonnées à de sensuelles rêveries qu’elles entretiennent et favorisent par ces aguichantes oscillations. Je me retire très vite ne voulant pas jouer le rôle du voyeur de service, mais ne cesse de penser à elles et ma concentration en pâtit terriblement. En début de soirée, installé sur ma terrasse, je me sers un de ces vins blancs doux, un Rubicon Amalia, caractéristique de la région. Un geste inconsidéré me fait accrocher mon verre que je précipite sur le carrelage où il se brise. Un « merde » retentissant ponctue cet exploit et attire un minois interrogatif au-dessus de la barrière. Est-ce la plus jeune ou la plus âgée ? Moi, qui ne suis guère physionomiste, à ne pas les voir côte à côte, je ne jurerais de rien, en tout cas : c’est la rouge. Je hausse les épaules face au désastre et la regardant d’un air contrit que j’accompagne d’un sourire, je déclare : — Quand on est maladroit… Elle retient difficilement son rire et répond volubilement dans un idiome qui me paraît être de l’espagnol. Je me redresse et viens lui serrer la main tout en lui disant que je ne parle que le français ou éventuellement un brin d’allemand. Elle me fait comprendre à son tour qu’à l’exception de l’espagnol et d’un peu d’anglais, elle ne pratique aucune autre langue. Nous regrettons vivement tous deux cette infortune linguistique et je m’applique à lui souhaiter la bienvenue. Nous échangeons ensuite des « gracias » à profusion et des banalités dans une langue des signes que nous inventons selon ...
... nos besoins. Nous voudrions d’évidence poursuivre cette pantomime, mais une voix l’appelle : Vicenta. Avec un très gracieux sourire, elle prend congé et rentre dans son gîte. L’incident m’aura au moins appris son prénom. Le soir, je vais dîner au Salmarina qui ouvre sa terrasse sur l’océan. Je ne suis pas plus tôt installé que je les vois arriver toutes deux, toujours de vermillon et de blanc vêtues. C’est incroyable, elles ont vraiment les mêmes silhouettes, tailles et corpulences. D’un geste de la main, je les convie à partager ma table ou tout au moins l’apéritif que je souhaite leur offrir. Après s’être brièvement consultées, elles acceptent sans le moindre embarras et se placent face à moi. Je me présente et les salue un peu cérémonieusement appelant la benjamine Vicenta. Elles rient et m’expliquent que c’est l’aînée qui se prénomme Vicenta et que la puînée est Maria Dolorosa. Force mimiques, je m’excuse de cette bévue et les invite à commander un apéritif. Puis j’essaye de décrypter les mystères de la carte grâce à leur aide. En fait, le serveur parlant un assez bon allemand me serait plus utile qu’elles, néanmoins ce décodage nous lie dans un babillage complice. Pour sceller cette union, nous décidons de commander un de ces délicieux poissons au sel, qui précisément ne figure pas au menu, qu’on ne peut obtenir qu’en fonction des pêches du jour et dont le restaurant défend jalousement le secret. J’y ajoute un petit blanc provenant de laBodega (*) Stratus. J’ai ensuite ...