Tendresses et surprises océanes
Datte: 14/11/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
vacances,
bain,
Oral
69,
pénétratio,
occasion,
... totale. Seul, enfin pas tout à fait, tant leur pensée me hante. Je déplie mon portable et me sers un grand verre de vin. Les idées ne se bousculent pas dans ma tête, ou plutôt, pour être sincère, leur image de femmes lascives ruine infailliblement toute tentative de réflexion. Bientôt, je me disperse en nébuleuses rêveries en tétant mon consolant breuvage. Perdu dans ces confusions, le claquement violent du portillon de mes voisines me fait sursauter. Intrigué, je me lève, jette un coup d’œil par-dessus le muret et aperçois une silhouette blanche qui ne peut être que celle de Maria qui se dirige, à droite, vers la grève. Avec la marée basse, elle n’éprouvera aucune difficulté à franchir l’éperon rocheux séparant la côte très caillouteuse, face à nos gîtes, de la petite anse sablonneuse, à peine plus loin. Ses intentions, quant à elles, me paraissent aussi claires que la nuit est ténébreuse : elle veut profiter de la quiétude de cette soirée afin de s’offrir un bain de minuit. Et pourquoi ne succomberais-je pas à la même tentation ? Abandonnant mon matériel sur la terrasse, je me contente de vider mon verre de vin blanc, d’enfiler une paire de sandales et de me lancer à sa poursuite. Je vois le lumignon dont elle s’éclaire déjà loin sur la plage et j’estime qu’elle dispose de suffisamment d’avance pour ne pas me repérer. Parvenant à la crique, mes habits sombres me permettent de me glisser discrètement jusqu’au rivage en circulant parmi les importants éboulis de basalte qui ...
... s’amoncellent au pied de la falaise. Un rayon de lune malicieux filtre entre les nuages et illumine la berge et l’océan d’une étincelante tant qu’étroite coulée de nacre. Dans cette auréole éblouissante, je distingue nettement les formes élancées de l’adorable Maria qui s’ébat à quelques pas de là. Immergée à mi-cuisse hormis lorsqu’un rouleau écumant vient fouetter son buste, elle est radieusement nue. Nue, non pas d’une simple absence de vêtement, mais d’une nudité essentielle et originelle qui évoque infailliblement la naissance d’une déesse marine. Elle exhale ainsi des grâces et forces élémentaires si intenses que je me demande si les flots ne constituent pas son milieu naturel. Selon les lumières et les caprices de l’onde, son corps s’allonge ou se recroqueville, s’exhibe immense ou insignifiant, blafard quand les eaux s’assombrissent, obscur quand elles s’éparpillent en traînées mousseuses. Elle ne nage pas, mais s’amuse, cabriole et danse dans les effervescences houleuses. Tantôt elle joue dans les crêtes bouillonnantes, saute pour leur échapper ou s’en laisse enlacer, tantôt elle s’abandonne à l’étreinte brutale des lames qui la chahutent dès lors sans ménagement. Par instant, je vois cette farouche fille d’Espagne, moirée de perles scintillantes, toréer les fureurs de Poséidon en s’improvisant une muleta des paquets d’écume. Lorsqu’elle s’ébroue, fougueuse cavale aquatique, elle fait virevolter sa crinière dispersant à l’entour des gerbes d’argent. Sa peau pourtant ...