1. Tendresses et surprises océanes


    Datte: 14/11/2018, Catégories: fh, voisins, vacances, bain, Oral 69, pénétratio, occasion,

    ... mate et halée s’éclaire comme un fanal réfléchissant les blêmes ferveurs lunaires. Ses contours se dissolvent dans les agitations de la mer, les vapeurs d’embruns attiédis, les giclées des vagues et les lueurs pâles de l’astre nocturne. Il en résulte une vision assemblant une entité évanescente et irréelle, la posant en parangon de beauté. Je ne suis pas spécialement voyeur néanmoins, je cède à la magie de ce saisissant tableau, au magnétisme de cette scène envoûtante qui me fige dans une extase fascinée. Comment, après la contemplation de son somptueux ballet, récuserais-je désormais l’existence des sirènes ? Comment les concupiscences des vieillards admirant Suzanne à ses ablutions pourraient-elles m’apparaître illégitimes et coupables ? Je m’étonne enfin que cette enfant du soleil puisse braver si longuement les froidures océanes. Soudain, elle s’affole et court vers le rivage, effarouchée par quelque énigmatique et angoissante menace tapie au fond des abysses. Je m’inquiète de la voir mettre un terme à sa prodigieuse récréation. Il n’en est rien et elle la prolonge maintenant d’un bain de lune en venant s’installer dans cette zone delapilli (**) noirs que les eaux ne recouvrent qu’épisodiquement. Elle s’assied là, s’appuyant sur ses bras tendus en arrière, rejetant par-dessus ses épaules sa longue et dense chevelure ébène, offrant sa gorge sublime aux effluences célestes, exposant ses seins aux éclats livides qui les frangent d’un liseré brillant. Les reflux me dévoilent ...
    ... nettement la ténébreuse toison pubienne qui dévore d’ombre son paradis secret. Enfin, elle rejoint la berge et vient s’étendre à deux pas de sa robe abandonnée sur un rocher. Contrarié, l’astre se voile et je ne perçois plus qu’une forme claire allongée sur lepicón (**) maussade. Je sais que je tiens dorénavant mon épine, que je n’en ai que rarement rencontrée d’aussi piquante et j’éprouve grande hâte à m’y frotter afin de m’en infecter. Je me dévêts complètement en un tour de main et je vais vers elle, flamberge à son adoration dévotement érigée, en faisant bruyamment rouler les galets sous mes pas pour l’avertir d’une présence. Je ne veux aucunement l’effrayer. M’approchant davantage, je constate qu’elle est couchée de tout son long, les yeux fermés, les cheveux couvrant de leurs lourdes mèches de jais son poitrail, les bras en croix et les jambes résolument écartées, offerte déjà. Tranquille, elle ne montre aucun signe d’anxiété. M’a-t-elle aperçu pendant sa baignade ? Je ne le pense pas, à ses jeux elle était trop occupée. Il est plus vraisemblable que, dès son départ des gîtes, elle a soupçonné, espéré peut-être, que je la suivrais. Qu’importe, elle est là, splendide nymphe échouée, éclaboussée de perles argentées, vibrante d’un appel que je ne saurais dédaigner. Je me place face à elle et, paupières toujours closes, elle me tend ses mains que je saisis dans les miennes. Elle me tire ensuite vers elle de sorte que je m’agenouille entre ses jambes. D’une façon générale je ...
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