1. Tendresses et surprises océanes


    Datte: 14/11/2018, Catégories: fh, voisins, vacances, bain, Oral 69, pénétratio, occasion,

    ... récupère calibre et enthousiasme requis. Je suis du regard sa manœuvre experte, vois ses lèvres s’arrondir autour de la hampe sur laquelle elles coulissent l’enserrant d’une ferme pression. Attentive à l’ouvrage, elle se distrait de petits coups d’œil espiègles pour apprécier la progression de mes ébranlements. Lorsqu’une vague vient la gifler, enveloppant la scène d’écume, elle ne bronche pas et réapparaît, dégoulinante de mousse et toujours rivée à ma verge. Constatant l’imminence de ma déflagration, elle s’interrompt, me prend par la main et me reconduit sur la plage où j’étends mes vêtements au sol avant de la coucher et de prendre ses lèvres qui tremblent légèrement, froid ou émoi. Un baiser de feu nous emporte alors sous d’autres tropiques. Que conter ensuite ? Les bruits de l’océan rythment nos fougues désordonnées. S’ouvre un grand chaos de félicité en lequel s’enchevêtrent La marine créature m’absorbe et me vide, m’épuise et m’anéantit, m’étourdit et m’hébète, soutenue en cet enivrement par le martèlement indéfiniment répété du ressac. Et nous nous roulons encore dans lespouzzolanes (**) corrosives sans plus de souci de nous écorcher, peut-être même avec le secret désir d’en sortir tout éraflés. La vigueur de cette fille des eaux est telle que, plusieurs fois, elle ressuscite mes fièvres à l’ardeur des siennes et j’ai l’impression qu’elle transvase en moi ses excédents d’énergie. Je m’affaisse, exténué et, une seconde, c’est du moins ce que je crois, ferme les ...
    ... yeux. Me suis-je endormi dans les étreintes de la petite mort ? Quand je les rouvre, je suis seul, la nuit s’est obscurcie et un vent glacial s’est levé. Je scrute une plage déserte sans y découvrir la moindre lueur qui s’éloigne. J’épie la mer, son véritable élément, en laquelle elle a dû plonger pour rejoindre son aréopage sous-marin et n’y distingue que les franges blêmes qui viennent s’échouer à mes pieds dans un rythme lancinant. Je me rhabille avec des vêtements humides, mêlant les odeurs océanes à celles, très subtiles, de nos ébats. Je rentre, il en est temps, car déjà la marée montante et quelques vagues plus fortes inondent mon pantalon et mes sandales. Tout le lendemain, les rideaux qui occultent leurs fenêtres restent tirés, enfermant leur mystère. Cent fois, je délaisse mon travail espérant qu’elles se sont enfin réveillées, mais rien ne bouge. Je pourrais aller jusqu’au parking pour vérifier la présence de leur voiture, néanmoins je crains sans doute qu’un démenti aussi flagrant ne casse mes illusions et je préfère couver un espoir incertain, les imaginer tapies dans l’ombre de l’appartement, espionnant furtivement mes impatiences. Moi, qui présumais avoir trouvé l’aiguillon qui stimulerait ma production, constate que cette dernière chute effroyablement. Le soir, je demeure désespérément seul au Salmarina. La nuit se referme sur mes rêves que je tente de forcer en regagnant la crique enchantée. Elle est déserte, venteuse, froide et sombre comme mes pensées. Je me ...
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