1. Les heures perdues (1)


    Datte: 18/11/2018, Catégories: Divers,

    ... tout ce que j’aurais pu imaginer. Je n’ai jamais rien vu de tel. Le chemisier de maman, que l’homme déboutonne, puis qu’il retire et ses seins, à l’air, qui me paraissent tellement… gros, tellement énormes. Mais le bonhomme ne s’arrête pas en si bon chemin. Non ! Cette fois c’est la jupe qui quitte le corps de… la femme qui à cet instant n’est plus totalement ma mère. Et j’imagine, plus que je ne la vois, cette main qui doit se glisser dans sa culotte. Pourquoi n’est-ce pas moi qui suis à cette place ? Je m’en mords les lèvres. L’autre là, chuchote des mots à l’oreille de… Arlette. Je n’en peux plus, je me recule, c’est plus que je n’en peux supporter. Pourquoi ne suis-je pas sur ce canapé ? C’est fou, c’est nul, c’est… affreux. Dans le couloir, les ronflements, je les réentends ! Encore une pause devant la porte de la chambre à coucher de mes… non de mon père. Alors pourquoi ai-je refait le chemin en sens inverse ? Seulement pour me faire mal ! Ils sont toujours l’un près de l’autre. Mais les fesses que j’entraperçois… non plus rien de féminines. Il est aussi nu comme un ver, un ver tout blanc. À genoux, le visage tourné vers le corps de cette femme que je me refuse à appeler encore maman, il est fort occupé. Ce qu’il fait n’est pas une prière, ou alors à un Dieu qui m’est encore inconnu ! Et elle lui cramponne les cheveux, de peur sans doute qu’il ne quitte la niche douillette où il doit se sentir à l’aise. J’en bave derrière cette porte. Si au moins ils fermaient la ...
    ... lumière… Mais non ! Et je suis là, tremblante à suivre l’évolution de cette trahison. Alors, comme les soirs où je suis trop contractée pour faire quoi que ce soit et ne peux plus lire, étudier. Mais je n’ai pas ici, besoin du renfort d’images que mon cerveau crée. Le spectacle qui s’affiche là est mille fois plus éloquent. Je suis là à attendre un final, mais ils n’en sont qu’aux simples prémices. Je suis mal, mal dans ma peau. Les cris qui jaillissent de la bouche de cette mère indigne, je les prends comme un affront. Une blessure qui s’ouvre sans que je sache pourquoi ! Mon esprit tente de faire le ménage et la part des choses. Il me hurle dans la tête qu’elle est aussi une femme, que je ne peux pas comprendre ça. Et je la devine qui bouge, qui se déhanche, qui remue son bassin. Lui… l’autre là, il accomplit des gestes que seul mon père devrait faire avec elle. Mais… pourquoi est-elle si enjouée ? Et ses gémissements, elle n’a pas peur que papa arrive ? Bizarre cette situation ! Mes doigts aussi se frayent des passages qui me font me pincer les lèvres. Ces deux-là m’excitent et j’en suis honteuse, une fois de plus. Cette bouche qui avance, elle va vers ce que je n’ai jamais vu… un sexe, un sexe d’homme tellement gros que… c’en est incroyable. Ce qu’elle fait me sidère. Impensable que mes parents puissent faire de pareilles cochonneries. C’est peut-être pour cela que les amants existent alors ! Elle a pris la queue tendue entre ses lèvres d’abord, je la vois qui joue du bout de ...
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