1. Les heures perdues (1)


    Datte: 18/11/2018, Catégories: Divers,

    ... la langue sur le mandrin. Puis il lui met une main sur la nuque et il attire son visage vers son ventre. Bien entendu, ça fait glisser l’objet dans la gorge maternelle. Je n’en reviens pas. Comment un engin comme celui-là peut-il entrer pratiquement dans sa totalité dans la bouche qui m’embrasse si souvent ? Et je n’arrive pas à imaginer mon père, Gabriel faisant ce que j’épie. — oooOOooo — Au bout de ce qui ressemble pour moi à une éternité, je le vois qui repousse la tête qui le suce. Il lui dit des mots que je ne saisis pas complètement. Il me semble pourtant entendre « belle salope ». Puis il s’assoit sur la couche du canapé et elle monte sur lui. Je suis de côté et je les vois qui commencent une autre danse. Elle se lève pour retomber avec des feulements de chatte. Lui la cramponne par les fesses, dirigeant la manœuvre. Et je me sens toute moite ! Mon ventre se crispe et je jouis, je jouis très violemment. Un cri m’échappe et je file sur la pointe de pieds, vers ma chambre. Les vrombissements n’ont toujours pas cessé dans la pièce où dort papa ! Sur mon lit quelques larmes s’échappent de mes yeux ! J’en ai une peine immense ! Pas parce que ma mère trompe mon père, non ! Parce que ce type, je l’aurais voulu pour moi, que ce soit moi sur ce divan. Elle m’a volé une part de ma jeunesse là, la félonne qui ment éhontément à celui qu’elle appelle « l’homme de sa vie ». Oui ! De quelle vie ? De celle bien sage, de cette figure qu’elle montre à tous la journée ? Certainement ...
    ... pas celle de la grenouille de bénitier qui exhorte les jeunes à rester sur le chemin de l’église ! Pauvre papa ! Quelle chance que ton sommeil ! J’entends aussi un autre frottement sur le parquet. Le saligaud va sans doute se coucher après s’être occupé de l’hôtesse. Il peut avoir sommeil. Mais je suis tendue, remontée comme une pendule. J’écoute les bruits divers qui me reviennent. Et mue par quelle curiosité malsaine, j’y retourne sur le lieu du crime ! La lumière n’est toujours pas éteinte. Et les cris de maman sont de longues plaintes qui font remonter l’envie dans mon corps. Mais cette fois encore je n’y comprends plus rien. Encore moins qu’à mon premier passage. Ce n’est plus deux, mais trois corps qui s’enlacent. Il est là lui aussi, et je n’en reviens pas, aussi à poils que les deux autres. La bouche de maman tient toujours un dard raide en elle, mais c’est bien celui de… Gaby et elle râle alors qu’à quatre pattes, elle est abordée par Eddy. La scène dépasse mon entendement. Comment, pourquoi ? Je ne sais plus rien, ne comprends pas, et ma raison vacille sans nul doute. Ce que je regarde ne peut pas être, pas exister. Je dois faire un vrai cauchemar. Je me frotte les quinquets alors que les deux mâles changent de place. Cette fois c’est mon père qui passe au fil d’une épée aussi digne que celle d’Eddy, une Arlette qui crie avec peu de retenue. Elle n’arrive même plus à lécher la queue de l’invité. Lui aussi a tourné la tête vers ce ballet qui se joue en cadence. Je ...
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