1. Abou ou l'Origine du Monde selon Youssef (1 / 3)


    Datte: 22/11/2018, Catégories: fh, fhh, fplusag, jeunes, couleurs, profélève, grossexe, danser, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, facial, Oral préservati, pénétratio, confession, consoler,

    Je viens de terminer mon cours dePremière-3 et range tranquillement mes affaires. Mon portable sonne. Un SMS de Patrice. – Patrice est mon ami depuis plus de trois ans, le seul point d’ancrage en région parisienne pour la provinciale que je suis. Depuis quelques mois, je le sens plus distant qu’avant, moins attentionné, mais il est vrai que ses responsabilités dans cette grande banque en temps de crise l’absorbent et qu’il est toujours entre deux avions, entre New York, Dubaï et Singapour.Nous avons prévu de partir en amoureux à Deauville ce week-end ! J’ouvre le message, et le sol se dérobe sous mes pieds :« Ne serai pas en France ce week-end, et t’annonce mettre un terme à notre relation à partir de ce jour ». Le goujat ! Me larguer ainsi, par SMS, avec un message genre lettre de licenciement, comme une vieille chaussette, à quelques heures de notre départ ! Je titube, éclate en larmes et m’assieds péniblement sur ma chaise de prof, devant une classe désertée. Je suis anéantie, les larmes ruissellent, j’oscille entre haine et dégoût. Un bruit me fait sursauter. Quelqu’un est rentré dans la classe. Combien de temps suis-je restée ainsi, vautrée, le visage entre les mains ? Je risque un œil : c’est Abou, un élève de Première. Que va-t-il penser de sa prof, pleurant, prostrée sur son bureau ? Mon maquillage a dû couler et je dois donner une piètre image de moi. Abou est un grand gaillard de dix-neuf ans, originaire du Bénin, piètre élève – du moins en espagnol – mais c’est ...
    ... un leader pour la classe, sans doute parce que c’est le capitaine de l’équipe de basket du Lycée et probablement le plus grand en taille ; il fait plus d’un mètre quatre-vingt-dix. Je l’apprécie plutôt, car j’ai l’impression qu’il m‘aide à remettre de l’ordre dans la classe quand je suis victime de chahuteurs. Il me regarde, surpris, de ses yeux ronds : — Heu… Ça ne va pas Mademoiselle ? Je n’arrive même pas à lui répondre, les sanglots me bloquent la voix. — Mais vous pleurez. Cela vous défigure, vous qui êtes si jolie ! Je n’ai même pas la présence d’esprit de réaliser combien ce compliment est déplacé venant d’un élève. — J’ai oublié mon portable dans cette salle. Je venais le rechercher, me dit-il en m’observant de ses gros yeux et en se dandinant d’un pied sur l’autre.— Bon, laissez-moi, maintenant que vous l’avez récupéré !— Ah, non, Mademoiselle, je ne vous laisserai pas seule dans cet état là, rétorque-t-il d’une voix dont le ton autoritaire me surprend quelque peu. Il s’approche de moi et a un geste étrange : il pose sa main sur la mienne. Je sursaute à ce contact. Ses mains sont très larges, avec des doigts très longs, presque des mains de pianiste. — Je suis sûr que vous avez un problème avec votre mec, que cela vous rend triste, mais telle que vous êtes gaulée, ça s’arrangera vite ! Moi qui fais la guerre en classe pour éviter l’argot, je ne relève même pas que j’ai un« mec » et que je suis bien« gaulée ». Je suis sensible seulement au message de réconfort que je ...
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