Abou ou l'Origine du Monde selon Youssef (1 / 3)
Datte: 22/11/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
fplusag,
jeunes,
couleurs,
profélève,
grossexe,
danser,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
facial,
Oral
préservati,
pénétratio,
confession,
consoler,
... Youssef et Abou. Je constate très vite que notre chauffeur me reluque sans vergogne, et que ses yeux sont plus accaparés par mon buste et mes cuisses que par la route. J’ai beau tirer sur ma robe pour rester décente, rien n’y fait. Comme il a tendance à accrocher de la main le tissu à chaque changement de vitesse, je me serre contre Abou qui, le plus naturellement du monde, finit par passer un bras par-dessus mes épaules. La maison où nous arrivons est une vaste bâtisse en meulière sur deux étages avec un grand jardin et un hangar ouvert. Quatre musiciens accordent leurs instruments au fond de celui-ci, alors que des saucisses et des boulettes de viande attendent à côté d’un grand barbecue. Il y a environ une soixantaine de personnes, à part trois ou quatre métis, toutes les autres sont noires. Quelques gamins courent dans les jupes de grosses matrones qui tiennent des bébés à même leur hanche. Je sens que l’arrivée de la seule blanche que je suis provoque un léger flottement, vite couvert par le son des instruments et la reprise des conversations. Je suis frappée par la diversité des tenues. Certains hommes ont des costumes noirs ou gris, plutôt stricts, comme Abou, les autres sont en jean avec des chemises aux couleurs vives ; quelques femmes sont vêtues à l’occidentale, mais la plupart ont des boubous aux teintes chatoyantes. Les bretelles de leurs soutiens-gorge aux tons criards sont clairement visibles, voire les soutiens-gorge eux-mêmes, et je me surprends à ...
... jalouser leur chute de rein particulièrement marquée et l’opulence de leur poitrine, moi qui ne suis pas habituellement complexée de ce côté-là (je fais du 85 C ou D suivant les modèles). Abou est un cicérone particulièrement attentionné et visiblement très populaire. Les hommes lui font l’accolade et les femmes l’embrassent avec empressement. Il me présente un à un tous ses « cousins » dont j’oublie instantanément les noms… qui sonnent tous en « ou ». Lorsqu’ils parlent leur langue, je n’y comprends goutte mais, heureusement, ils s’adressent à moi en français, souvent avec un accent savoureux. Je suis un peu sur la réserve, car Abou me présente directement comme sa prof d’espagnol. Je le sens particulièrement fier d’être accompagnée par la seule blonde de la soirée, et qui plus est, sa professeur. Les musiciens jouent des musiques très rythmées, et tout le monde marche en se déhanchant. Moi aussi, je me mets à déambuler aux accents du zouk, du rap ou du merengue. Abou m’offre un grand cocktail coloré et me rassure en me disant que la danse est le meilleur antidote aux effets que ne manque pas de me faire l’alcool. Nous croisons plusieurs fois Youssef dont le regard est toujours aussi enveloppant, et qui tente de lier la conversation avec moi dès qu’Abou a le dos tourné. À part ce regard qui me donne l’impression d’être nue, je me sens bien… Abou trempe une boulette de viande dans de la sauce colorée et me la tend. Je l’avale sans méfiance et la recrache dans une quinte de toux ...