InConscience
Datte: 23/11/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fbi,
fagée,
couple,
amour,
fsoumise,
fdomine,
nostalgie,
... ses grandes mains la parcourir, la toucher, la palper, la modeler pour leur plaisir à toutes deux. Sans qu’elle ait eu un seul mot à dire, Carla avait immédiatement deviné son plaisir et elle s’était retrouvée la croupe levée, le visage dans les oreillers alors que son amante enfonçait ses doigts en elle, brutalement, avec une sauvagerie qui lui tirait des grognements de plaisir. De sa main libre elle caressait son dos, attrapait ses cheveux pour tirer son visage en arrière et lécher la commissure de ses lèvres, pour finir par mordre sa nuque. Leur souffle était court, Carla lui murmurait qu’elle était belle, qu’elle avait besoin de la voir jouir, et Mamie Loutre, alors si jeune, jouissait aussi fort qu’elle le pouvait, en serrant les dents pour ne pas hurler, tendant son corps vers cette femme à qui elle appartenait dans ces moments-là. Oh oui, Mamie aurait aimé pouvoir se donner encore une fois à elle, là, tandis que Tybalt tuait Mercutio et que Roméo s’empressait de tuer Tybalt ! Diane n’avait pas eu besoin d’être tuée, elle s’était donné la mort plusieurs fois en étreignant toutes ces femmes après Carla, et elle était revenue à la vie avec Yvan. Lorsque cette femme si unique l’avait quittée, lasse de ses mensonges stupides nés de la crainte de la perdre, elle avait retrouvé la vie en sentant Yvan se répandre en elle. C’était décidé, elle mourait pour une femme et renaissait pour un homme. Après Carla, Diane ne s’était plus jamais laissée touchée par une femme. C’était ...
... la prérogative d’Yvan de la faire jouir dans sa chair, c’était à lui qu’elle donnait ses yeux troubles et ses cris de jouissance. Mais elle continuait d’en arracher à ses amantes, les laissant vides une fois satisfaite. Il aurait aimé être là, assis à côté d’elle, vibrant comme sa Loutre de cette musique dans laquelle ils s’étaient si souvent unis. Mamie Loutre avait cessé de chasser à un âge assez avancé, mais avant que cela devienne ridicule. Elle était restée une très belle femme, les vieux messieurs la regardaient avec gourmandise. Elle avait inspiré de la crainte aux femmes plus âgées, du désir parfois aussi, puis de l’admiration de la part des plus jeunes. Et du désir aussi, il fallait le reconnaître. La Loutre avait tiré sa révérence d’amante insatiable avant de connaître l’absence de désir. Mais bien avant qu’il ne reste d’Yvan que son piano. Le silence à peine troublé par la lamentation du premier violon, elle avait la gorge serrée, l’esprit en feu. Ça y était, Mamie Loutre décrochait, événement habituel pour elle lorsque la musique la prenait. Qu’il était bon et aussi douloureux de se laisser bercer ainsi ! Elle lâchait la rampe mentale du souvenir clair, cette musique lui faisait perdre pied comme une amante divine et auditive. Oui, ils étaient tous là, ceux qu’elle avait aimés, qui l’avaient aimée, qui l’avaient baisée, bien ou mal. Oui, elle accordait un sourire au plus piètre de ses amants, à la plus lamentable de ses amantes. Elle leur parlait silencieusement ...