1. Fiasco à Divonne-les-Bains...


    Datte: 26/11/2018, Catégories: fh, vacances, voyage, collection, init,

    ... la pièce. À l’opposé, un bloc cuisine et au milieu, une table en formica où s’étalent quelques rouleaux, une brosse, un peigne, des épingles à cheveux. Partout où un plan droit le permet, des poupées maison, réalisées au crochet, décorent la pièce. Une ambiance très kitsch. Mais tout est propre et net. — Excusez-du chenis, mais je comptais aller à la rioule de Versoix après avoir coté… mais vu le temps qui fait, j’irai sûr pas, ajoute-t-elle, un peu boudeuse. Je me retourne vers elle et soulève mes sourcils, en guise d’incompréhension. Elle comprend, que je ne suis pas Vaudois et se reprend : — Ben quoi, je voulais aller à la fête du lac, à Versoix. Mais chassez le naturel, il revient au galop, car elle ajoute : — Mon té ! Mon té ! Restez pas à pétouiller, dézaquez-vous, vous me faites encore une gouille… Cette fois, j’ai l’impression d’aborder un autre monde. — Oh ! Pardon ! Z’êtes Français, hein ? Ça doit pas vous empêcher d’ôter votre imper qui me goutte sur mon parquet, hein ! Et elle m’aide à ôter mon imperméable, qui continue en effet à dégouliner sur son parquet. Malheureusement, ma chemise est aussi une véritable serpillière, comme mon pantalon. — Ben, dit-elle en se tournant vers moi, faisons sécher aussi la chemise et le pantalon ! Pis, vous inquiétez pas, par ce temps-là, personne viendra vous regarder sous le nombril… En deux secondes, je me décide à me déshabiller et me retrouve en slip, au milieu d’un studio suisse inconnu, face à une jeune femme qui me lorgne, ...
    ... en blouse grise, la poitrine largement tachée par l’eau de pluie que je lui ai laissée à mon frôlement. Dans un geste très féminin, elle porte sa main à sa poitrine et tente de lisser le devant de sa blouse, éprouvant au passage le taux d’humidité que je lui ai déposé. — Z’êtes pressé ?— Heu, non, pas vraiment. Mais il faut que je sois à Divonne avant minuit !— Ô mais alors, vous avez le temps ! Hein ! Et elle se tourne et déboutonne sa blouse qu’elle enlève. Bigre. La voilà en culotte. Elle a une chair blanche, diaphane. Une petite culotte mauve, en voile transparent met en relief le dodu des fesses, partagées par une jolie raie, profonde et attirante pour mes yeux (et plus, si elle n’est pas farouche !). Des hanches larges. Des cuisses musclées. Un dos droit marqué de taches de rousseurs. Pas de soutien-gorge. Une bouffée de chaleur envahit mon corps, nu et tend mon slip. Dos tourné, tout en suspendant sa blouse, elle m’interroge et bavasse. Durant quelques instants, je crois qu’elle cherche à me faire patienter, en attendant d’enfiler un autre vêtement, mais non. Elle se retourne d’un bloc. L’endroit vaut l’envers. Une poitrine en forme de pommes, aux mamelons étroits et pointus, un ventre plat et son slip, qui est suffisamment translucide pour me prouver qu’elle s’épile les poils du pubis. — Moi, c’est Annette. Va t’asseoir sur le canapé en attendant. Je m’installe et elle me rejoint. Elle se cale à mon côté, nos cuisses se touchent et elle love sa tête sur mes épaules. — ...