1. Fiasco à Divonne-les-Bains...


    Datte: 26/11/2018, Catégories: fh, vacances, voyage, collection, init,

    ... retrouve en elle. Elle croise ses jambes derrières mes reins, ouvre largement son bassin, m’enserre dans ses bras et là, j’avoue à ma grande honte (mais un moment de honte est si vite passé) que je lui fais une brillante démonstration de mon état d’excitation. Oui, mais c’est aussi oublier que ces dernières heures m’ont déjà passablement… asséchées… en même temps qu’elles m’ont aussi terriblement excitées… et le seul fait de repenser à la blonde Annabelle et à la brune Armelle, s’occupant de mon sexe, enflamme mon imagination, réveille mes souvenirs et me fait jouir rapidement… Trop rapidement. Et voilà que je me retrouve, le nez dans les seins en pomme d’Annette, le souffle court, la queue mollassonne, gluante de notre plaisir. Sous mon ventre, je sens le corps d’Annette tressaillir, se dandiner, bouger, remuer comme pour dire « encore ! »… En gros plan, j’ai la vision de son mamelon gauche, excité, dur, pointu… dernière vision que j’enregistre avant de sombrer dans un sommeil comateux. Lorsque j’ouvre un œil, une large bande de soleil traverse la pièce. Une odeur de café se mêle à une vague odeur d’essence et de foin. Venant de loin, un brouhaha me parvient, étouffé, puis le « ding » d’une clochette, un « A la revoyure ! » et le dring d’une autre sonnette, stridente, ...
    ... qui me perce les tympans. Je me redresse. Sur moi, une couverture en patchwork multicolore. Au moment où je mets le pied au bas du canapé-lit, Annette, en blouse grise, jambes nues, auréolée d’une coiffure toute frisottée, d’un blond clair tirant sur le roux, entre. Les deux mains dans les poches, elle s’appuie sur le chambranle. — Salut !— Bonjour…— T’as bien dormi ?— Heu… oui…— Pour sûr, t’as bien dormi, il est une heure ! dit-elle avec un large sourire. Une heure ! Merde… mon rendez-vous à Divonne ! Raté. Tant pis. Annette, gentiment, me sert une tasse de café fort et m’indique la cabine de douche, dans une pièce attenante à la boutique. Elle me rend mes habits séchés… et repassés. Elle m’explique aussi que je me suis écroulé hier soir et qu’elle n’a pas eu le courage de me réveiller, d’autant que la pluie n’a eu de cesse de tomber, jusqu’à tôt ce matin encore. Et ajoute, en baissant la voix, qu’il faut être sage, parce que son père est là, à la boutique. Fort de ses informations et à regrets, je prends rapidement congé de ma charmante hôtesse et reprend ma route en direction de Divonne, où je vais aller m’excuser pour mon rendez-vous raté et suivre mon chemin jusqu’à Arbois, en Franche-Comté, où d’autres aventures devraient m’attendre pour ensuite vous les narrer… 
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