1. L'autre


    Datte: 28/11/2018, Catégories: fh, frousses, extracon, cocus, cérébral, revede, Oral init, ecriv_f,

    ... d’amour. Et en Béatrice germe l’idée que peut-être Gwenn aurait pu réussir. Si elle était restée, Jean-Claude aurait continué à la voir, continuer à ne rien en dire. Elle aurait eu le champ libre, serait devenue une parenthèse dans la vie conjugale sage de son mari. Elle termine sa lecture. Je ne suis pas folle. Je sais qu’après avoir lu cette lettre, tu n’essayeras pas de me contacter. Pense quand même à moi de temps en temps. Un jour je cesserai de penser à toi chaque minute. Ça, je te le promets. Sois heureux quand même. Je lui souhaiterais l’enfer si je n’avais pas peur que tu en souffres. Béatrice lève la tête. Elle n’a pas vu le temps passer. Elle termine vite fait de remplir le carton puis, courant à moitié, gagne l’école d’Emilie. — Ma chérie, tu m’as manqué. Viens, on va chercher ton frère. Elle se sent bien, entourée de ses enfants. Ils poussent des cris devant leurs chambres. La maison est différente, meublée. Ils s’empressent de sortir leurs jouets pendant que leur mère va préparer le dîner. Jean-Claude la trouve occupée à garnir la tarte. Elle lève les mains pour qu’il ne tache pas son costume alors qu’il l’embrasse. Il en profite pour happer un de ses doigts. — Pomme cannelle… Sais-tu que tu est délicieuse… Il fait mine d’attraper un autre doigt et Béatrice se prête au jeu, esquivant juste ce qu’il faut. — Je dirais même à croquer, ajoute-t-il en l’embrassant dans le cou. Il a de petites rides au coin des yeux. Ça rend son sourire plus tendre. Les enfants sont ...
    ... vraiment énervés. Pendant que Jean-Claude raconte une troisième histoire à Emilie, Béatrice fait le tour des placards avec Rémi pour lui montrer où sont rangées toutes ses affaires. Puis, après l’avoir bordé, elle descend ranger la cuisine. La maison est calme, silencieuse. Elle jette un coup d’œil au miroir avant de remonter. S’assied sur le lit, se penche vers son mari qui a abandonné son journal pour la regarder. Elle a un drôle de sourire. Il comprend très vite et se déshabille. Il aime bien quand elle est comme ça. C’est trop rare. Elle ôte ses vêtements dans une chorégraphie rudimentaire, puis s’installe, à califourchon sur le ventre de Jean-Claude. Il profite de ce qui lui est offert, seins, sexe, fesses, bouche à portée de main. Béatrice se penche vers son oreille : — Tu crois qu’ils dorment ? Il acquiesce. Elle se soulève légèrement et empoigne le sexe dressé. Elle l’utilise comme un énorme doigt, le promenant dans les replis de son orchidée. Son époux ne perd pas une miette du spectacle. Puis, dans un sourire, elle s’empale. Sa danse est sensuelle et précise. Elle cherche son plaisir, ondulant sur le pieu dressé. Elle ferme les yeux. Gwenn est là, à quelques centimètres d’elle, le sexe collé à la bouche de Jean-Claude. Sa peau claire est luisante de sueur, ses tétons dardés, agressifs. Elle ondoie au même rythme que sa rivale, la bouche entrouverte, les yeux écarquillés. Alors, Béatrice, lentement, se penche. Elle embrasse doucement les lèvres offertes, et le plaisir ...
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