1. L'autre


    Datte: 28/11/2018, Catégories: fh, frousses, extracon, cocus, cérébral, revede, Oral init, ecriv_f,

    ... semblait pouvoir, d’un geste, se défaire. La veille, Jean-Claude l’avait invitée à un dîner aux chandelles. Il avait tout soigné dans les moindres détails. Après le dessert, il s’était glissé derrière elle, et doucement avait commencé à ôter les épingles de son chignon. Peu à peu la chevelure révélait sa splendeur. Les boucles glissaient comme autant de parures. Les tresses se dénouaient. Par jeu, Béatrice avait compliqué sa coiffure à plaisir. Il déjouait, une à une, toutes les subtilités. Puis, il souleva doucement le rideau de cheveux, et l’embrassa dans le cou, avec une grande douceur. Béatrice en frissonnait. Elle l’avait laissé alors déboutonner un à un les boutons de nacre de son chemisier. Elle avait elle même dégrafé son soutien-gorge, et il avait joué avec sa poitrine comme avec un merveilleux cadeau. Comme elle tremblait un peu, il l’avait rhabillée comme une poupée. Il ne lui avait pas remis son soutien-gorge, et il avait effleuré la pointe de ses seins au travers du chemisier. En y pensant, elle sentait ses tétons se tendre. Mais le doute était là : si, dans cette scène, il ne l’avait vue que comme un reflet, imparfait, de l’autre ? Elle était plus ronde, plus appétissante que Gwenn. Un peu plus grande aussi. Mais ces cheveux… Elle avait ensuite fait attention aux indices. Il ne pouvait pas la voir le mardi. Toujours pour des raisons différentes. Il y eut, quelques jours, une écharpe fuchsia accroché à son porte-manteau. Jean-Claude fut à plusieurs reprises ...
    ... préoccupé sans vouloir lui en donner la cause. Elle trouva plusieurs fois de longs cheveux roux sur son canapé. Elle en faisait des pelotes qu’elle jetait à la poubelle. Elle-même marquait son territoire par des cadeaux ou des oublis. Ce n’était, de toute façon, pas très grave. Il lui arrivait, par moments, de capter le reflet de Gwenn dans un miroir. Il lui arrivait même, parfois, de sentir sa présence quand Jean-Claude l’embrassait. Une simple illusion. Gwenn allait disparaître. Ils allaient se marier. Elle ne vit pratiquement pas Jean-Claude les trois semaines qui précédaient le mariage. Un signe de plus. Il devait lui faire ses adieux, rompre. Ce n’était pas facile. Elle savourait sa victoire, par anticipation. Et réglait, avec efficacité et jubilation, tous les problèmes d’intendance. Son mariage serait parfait. Il le fut presque. Lorsque le soir ils s’éclipsèrent sous une avalanche de blagues salaces, elle ne comprenait pas ce qui l’avait dérangé. Ils se retrouvèrent, seuls, un peu éméchés, dans la chambre d’hôtel réservée pour l’occasion. Il la dégagea du tulle et de la dentelle avec impatience et retenue, comme on ouvre un paquet cadeau. Il découvrit d’abord le haut, retrouvant avec plaisir les seins lourds, puis doucement il lui ôta jupes et jupons. Elle portait un porte-jarretelles et un slip dont la blancheur rehaussait la matité de sa peau. Il s’assit sur le lit, l’attira entre ses jambes. Il joua avec ses seins, caressant ses fesses encore couvertes. Puis, lentement, ...
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