1. L'autre


    Datte: 28/11/2018, Catégories: fh, frousses, extracon, cocus, cérébral, revede, Oral init, ecriv_f,

    ... méprenant sur son geste, Jean-Claude changea légèrement de position afin de lui faciliter l’accès à son sexe. Béatrice posa sa main sur la hampe, sans trop savoir que faire. Elle effleura d’abord la tige. La peau était sèche, fine, si fine. Elle suivit les contours, pinça légèrement le frein, provoquant un balancement de la verge tout entière. Elle s’aventura timidement sur le gland, le coiffant de la paume pour ne pas risquer de griffer cette membrane qui semblait si fragile. Elle descendit ensuite, enserrant le phallus de l’anneau de ses doigts. La peau coulissait légèrement, il lui semblait que le pénis grossissait encore. Elle alla jusqu’à la base, remonta, recommença. Les doigts sur son propre sexe se faisaient moins assidus. Elle se releva, renversa la tête, appelant le baiser. Jean-Claude happa ses lèvres, l’enlaça de ses bras, la portant presque. Il la regarda ensuite longuement, fit glisser l’un de ses doigts encore poisseux de cyprine entre ses seins, sur son ventre. Avec lenteur, il se positionna au-dessus d’elle. Il caressa lentement la fleur humide de son sexe dressé. Puis, les yeux plongés dans ceux de sa femme, il entra. Pas vraiment une douleur, une simple sensation d’inconfort. Puis l’étrangeté du frottement, la sensation légèrement désagréable des poils qui râpent les cuisses. Un rythme léger, très léger. L’envie impérieuse de poser les mains sur ces fesses qui s’agitent, d’accompagner, d’amplifier le mouvement. Le bassin qui bascule, qui va à la ...
    ... rencontre. Les seins qui se tendent, qui appellent les mains, les lèvres. L’impression d’être en apesanteur, sur la balançoire avant qu’elle ne retombe. Et pour lui l’aiguillon du plaisir qui traverse les reins. La montée irrépressible, cette sensation de devoir faire vite, plus vite, d’avancer au plus loin. Le souffle court. La lourdeur qui tombe sur les épaules, l’effort intense de ne pas s’effondrer sur elle, de ne pas l’écraser sous son poids. Le sexe qui rapetisse à vue d’œil, qui s’échappe de l’antre du plaisir. Il se pencha vers son visage, lécha doucement la peau à la saveur salée. — Tu es un peu lourd, tu sais…— Excuse-moi, mon trésor. Il roula sur le côté. Les poils de son ventre étaient collés par la sueur. S’il fermait les yeux, il s’endormirait aussitôt. Béatrice se fit chatte, donna de petit coup de tête sur son torse, cherchant sa place comme on tapote un oreiller. Il ne vit pas sa main s’égarer entre ses cuisses humides, le doigt qui effleure la crête sensible, une fois, deux fois. Se méprit sur le frisson qui la traversa. — Tu as froid. Attends, je vais arranger la couverture. Elle le laissa faire. À s’occuper d’elle ainsi, la voyant languissante, il reprit de la vigueur. Il tendit la main vers la fesse de Béatrice. Elle eut un petit cri de surprise quand il s’insinua entre les jambes, et s’éloigna un peu. — Excuse-moi, trésor. Quel butor je suis ! Il resta, penaud, assis sur le bord du lit. Béatrice sombrait dans le sommeil. Frissonnant, il se lova contre le corps ...
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