Un ascenseur nommé désir - Histoires de Sexe

Un ascenseur nommé désir

... elle de plus en plus lentement, de plus en plus profondément, allant jusqu’à cambrer ses reins et tendre tout son ventre. Jusqu’au moment où j’ai senti se resserrer sur lui l’étau de son vagin brûlant à l’instant même où ce « OUI » insensé a jailli. Ce cri à nul autre pareil qui n’en finissait pas de répondre à ce spasme, à cette chaleur intense que je sentais rayonner dans tout son corps, comme une vague immense qui semblait la submerger et qui la faisait se cabrer tout entière. Elle est restée un long moment la tête baissée, haletante. J’ai essayé de caresser son dos par-dessus son chemisier collé à sa peau, trempé de sueur. Elle m’a regardé par-dessus son épaule. Je lui ai souri pendant que je ressortais d’elle avec d’infinies précautions. Je l’ai laissée profiter encore quelques instants de ses lentes ondulations et elle a arrêté de bouger. Elle jetait çà et là des regards incrédules. Comme un gendarme devant un radar qui annonce qu’une mamie à vélo vient de passer à 160 km/h. Je lui ai demandé : — Tina ? Ça va ?— Ah oui ! C’est sûr que ça va. Elle a sorti le bout de sa petite langue rose entre ses dents blanches et son visage s’est éclairé d’un sourire radieux, comme une petite fille jouant à la marelle, contente d’avoir réussi sans faute à monter jusqu’au ciel. Elle m’a lancé d’une petite voix espiègle : — Merci ! Elle s’est assise sur le capot, les jambes impudiquement écartées en passant ses mains dans ses cheveux pour se recoiffer. Elle était encore superbe comme ça ...

... : les bras en l’air et les seins doucement animés par le roulement de ses épaules. Je n’ai pas pu m’empêcher de me pencher vers elle pour lécher encore une fois ses mamelons et son aisselle pendant que j’ajustais la paume de ma main sur le satin noir de son pubis rebondi. Elle m’a laissé faire. Je me retenais pour ne pas laisser mes doigts s’enfoncer dans la chaleur encore trempée de son ventre. J’aurais voulu y poser ma bouche pleine d’eau fraîche pour me faire pardonner de l’avoir endolorie. En descendant du capot, elle m’a lancé : — Tu ne vas quand même pas recommencer ? Cette fois, c’est à mon tour de m’occuper de toi ! Elle allait se mettre à genoux. À voir le coup d’œil circulaire qu’elle a jeté au sol, elle se demandait comment elle allait faire pour ne pas s’écorcher. J’ai attrapé ma veste et je l’ai jetée à ses pieds sur le sol poussiéreux. Je lui ai dit : — Tiens, ça ira quand même mieux avec ça.— Tu es sûr ?— Fais vite, sinon je te frappe… Elle a haussé les épaules en souriant et elle s’est agenouillée sur la veste. Puis elle a retiré mon préservatif en me disant : — Je préfère déballer les sucettes avant de les manger. En me lançant des regards d’envie, elle a blotti mes testicules dans une main et elle a plaqué ma verge contre mon ventre avec l’autre. Elle a commencé à la lécher entièrement de bas en haut, à la caresser et à profiter de ce que visiblement elle savait être ce qu’il y a de plus doux à laper. Enfin, c’est peut-être aussi parce que j’adore ça que je ...