Elle me pardonnerait
Datte: 08/08/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
fépilée,
forêt,
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
hgode,
... Eh bien si, c’est fait ! Je pense moins au comique de la situation - parce qu’il faut avouer qu’un doigt dans le cul, ce n’est pas franchement glamour - mais préfère m’abandonner aux sensations. Peut-être même que j’aurais aimé recevoir une queue, si l’occasion s’était présentée, mais ça ne risque pas. Je relègue cette idée au rang de fantasme et me concentre sur ce plaisir nouveau qu’elle m’impose. Je savoure d’autant plus que je suis là, victime consentante, prisonnier volontaire, ignorant ce qui se trame derrière moi jusqu’au moment où les gestes se précisent. C’est là qu’elle a eu l’audace, une audace que je ne soupçonnais pas, quand je sens un membre contre moi. Quelle ambiguïté dans la vague de sentiments qui déferle alors en moi. J’appelle de mes vœux ce membre et le redoute. Je brûle de le sentir en moi et je le crains. J’ai un moment furtif de peur quand je repense au traitement que je lui ai infligé précédemment. Elle risque de se montrer aussi dure que je l’ai été. Je suis prêt. Victime sacrifiée sur l’autel du plaisir. Après avoir badigeonné mon anus de lubrifiant, elle présente le bout du godemiché en gel. Elle pousse lentement mais sans répit. Je comprends les femmes, je deviens femme, objet livré et soumis à l’autre. Souffrance mêlée de plaisir. Elle poursuit cette lente torture qui me régale. Mes chairs s’échauffent, mes entrailles brûlent. Je perds la tête. Oui, non, encore, je ne sais plus. Je ne dois mon salut qu’au jour qui se lève. Ma gazelle ...
... s’échappe, je l’entends s’éloigner, m’abandonnant à mon extase. Elle se rhabille, rejoint sa voiture, en défait la housse et j’entends le bruit du moteur. Mon illumination a disparu. La tête pleine de souvenirs, le corps vidé, je retrouve mes esprits. J’avise le ruisseau qui coule non loin, ultime témoin de l’orgie nocturne. La fraîcheur de l’eau finit de me faire sortir de ma torpeur. Je me baigne et laisse s’évanouir les traces de la nuit. Je contemple mon sexe, anguille gisante entre mes jambes. Je me rhabille et regagne ma chambre d’hôtel. Le lendemain, je rentre chez moi. C’est en passant le seuil de la porte que je réalise que j’ai oublié d’acheter le cadeau. Quel cadeau ? Celui de l’anniversaire de ma femme ! Elle fêterait dimanche ses 35 ans. Nous avions convenu de dîner au restaurant dès mon retour et je comptais lui offrir mon paquet ce soir-là. Je trouve la maison vide. Je suppose qu’Anaïs s’est rendue à une de ses associations, dont elle s’est entichée depuis peu. Elle y passe chaque vendredi depuis que les enfants fréquentent la garderie. Il lui est même déjà arrivé de participer à des soirées, sans doute des repas de bonnes œuvres dont les bénéfices iront aux plus démunis. Il n’y a pas à dire, ma femme est pleine de qualités. Je profite de son absence pour me connecter et relever mes mails. Adresse invalide. Deuxième tentative, toujours cette réponse. Les messages que j’adresse à ma gazelle me reviennent. Je frappe le bureau de rage. Allez, il me faut me résoudre à ...