1. Passion, obsession


    Datte: 09/12/2018, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail complexe, bizarre, cérébral, Masturbation Oral pénétratio, portrait, couple,

    ... fantasme, à jamais. J’aurais peut-être accepté, s’il me l’avait demandé, peut-être même en aurais-je été fière et comblée. Peut-être même aurais-je pris le risque, s’il avait été amoureux de moi, de perdre ma sœur. Mais ça, c’était avant. La passion est une obsession positive, mais l’obsession est une passion négative. Édouard est allé crescendo dans sa recherche d’une autosatisfaction maladive. Marie lui a tellement répété qu’il était le meilleur, parce que c’est ce qu’il voulait entendre, qu’il a fini par se challenger lui-même. Il voulait à tout prix que les faits confirment ses dires, qu’elle puisse comparer, vérifier, et reconfirmer. C’est allé très loin, trop loin. Marie lui a parlé plusieurs fois d’un collègue de travail qui la draguait ouvertement. Édouard a pris ça très au sérieux, au point de lui faire la gueule. Marie lui a donc dit et redit qu’il n’y avait que lui, qu’il était le plus beau, le plus fort, le plus tout, et que jamais, au grand jamais elle ne se laisserait séduire par un autre, pas même par Dieu en personne. Mais le doute est un poison toxique, et lui s’est mis en tête de la faire craquer, tout en espérant qu’elle ne craquerait évidemment jamais. C’est très tordu, ce cheminement, mais finalement assez facile à imaginer. Vous pensez que quelqu’un est voleur dans l’âme. Vous en êtes convaincu mais en même temps vous ne voulez pas y croire. Alors vous lui mettez sous le nez quelque chose à voler, et tant qu’il ne l’a pas pris, vous le rassurez. C’est ...
    ... l’histoire de la pomme, l’histoire de l’humanité, finalement. Édouard, qui aimait faire l’amour en plein jour, s’est mis à éteindre les lumières. Il demandait à Marie de penser à son collègue pendant qu’il la prenait. Évidemment, elle résistait. Il insistait, elle résistait. Et la qualité de leur relation en a pris un coup. Ils terminaient déçus tous les deux alors qu’il n’avait pas éjaculé et qu’elle n’avait pas eu de plaisir. Quand Marie m’a parlé ce ça, j’avoue que j’ai été un peu décontenancée. C’est ce que je faisais, moi, avec mon mari, et jamais je n’aurais imaginé m’en ouvrir à lui : je connaissais le risque à parler de ça. Édouard, lui, demandait ça à sa femme. C’était incompréhensible pour moi. Et il n’a pas lâché l’affaire, si bien que Marie a fini par se dire qu’après tout, puisque c’était ce qu’il voulait, elle pouvait bien faire un petit effort. Alors un soir, alors qu’elle allait le rejoindre dans le lit, elle a elle-même éteint la lumière, s’est agenouillée entre les cuisses d’Édouard, et avant de le prendre en bouche sans attendre sa réponse, lui a simplement demandé « Vous voulez que je vous suce, Alain ? » Il a joui presque aussitôt, surpris, et enfin satisfait. Il l’a prise ensuite violemment, bien plus violemment qu’à son habitude, la vouvoyant lui aussi alors qu’il la pénétrait sans tendresse, lui griffait le dos en la traitant de salope. Martine en a été démoralisée. Certes, elle avait pris elle aussi du plaisir, mais un plaisir physique seulement. Ça lui ...
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