Passion, obsession
Datte: 09/12/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
complexe,
bizarre,
cérébral,
Masturbation
Oral
pénétratio,
portrait,
couple,
... avait fait du bien de se faire un peu secouer, d’être prise de façon un peu animale, mais psychologiquement elle n’avait pas eu son compte. Le doute s’était aussi installé chez elle. Quelque temps plus tard, alors qu’il dormait à l’hôtel lors d’un déplacement et qu’il l’appelait pour l’embrasser avant de dormir, il lui a dit assez directement qu’il allait éteindre la lumière et se masturber en pensant à elle avec son collègue. Elle n’a pas osé – ou su – répondre quoi que ce soit. Il n’a pas raccroché. Elle l’a entendu respirer fort quelques minutes, puis plus rien. Elle posé son téléphone, a remonté ses draps sur elle, et n’a pas dormi. L’image d’Édouard secouant son sexe raide en pensant à elle avec un autre, l’image d’un autre, l’image d’un autre dans son lit, l’image de son mari satisfait de la savoir prendre son pied sans lui, l’idée qu’il puisse avoir du plaisir sans elle mais grâce à elle, tout ça était bien trop compliqué, bien trop perturbant. Sans y réfléchir, elle a touché plusieurs fois son sexe devenu humide avant de retirer ses doigts pilotés par des songes indécents, et autant de fois elle a recommencé, jusqu’à se pénétrer elle-même et enfin se décider à se laisser aller, à se faire du bien, jusqu’à l’extase. Édouard a dû aimer ce jeu, puisqu’il a recommencé plusieurs fois, si bien que Marie est devenue plus confortable avec ce fantasme qui n’était pas, du moins au début, partagé. Quand il partait en déplacement, elle savait à quel moment il allait appeler, et ...
... ce qu’il allait lui demander. Alors elle s’y préparait, mais n’osait pas vraiment. Et enfin elle s’est lâchée. Quand il a appelé, elle n’a pas répondu. Elle n’a pas répondu au second appel, mais seulement au troisième, après plusieurs sonneries. — Allô, tout va bien ?— Oui, pourquoi ?— Tu étais tous la douche ?— Pas du tout ; non, je suis au lit.— Pourquoi tu ne répondais pas ?— J’étais occupée.— Ah… Occupée à quoi ?— Devine.— …— …— Il est là ?— Oui.— C’est vrai ?— Comme tu veux.— Mais c’est vrai ou pas ?— Je n’ai pas pu répondre au téléphone. J’étais occupée.— Donc c’est vrai.— Comme tu veux.— Je peux écouter ?— Tu veux écouter quoi ?— … continue ce que tu faisais et laisse-moi écouter.— Et toi, tu fais quoi ?— Comme quand je suis loin de toi : je vais me masturber.— Tu veux te masturber pendant qu’il me caresse ? demanda-t-elle sur un ton malicieux.— Oui. Fais comme s’il te caressait.— Je n’ai pas be..soi..n de sim..uler… Il me lèche…— Tu plaisantes ?— Non. Tu aimes ?— Je ne sais pas. C’est vrai ou pas ?— Il va me faire jouir, Édouard, j’aime ça… S’en est suivi une série de sous-entendus. Marie simulait, bien entendu, mais elle était tellement dans son film que tout semblait réel. Ça semblait totalement réel quand elle a crié son plaisir. Elle écartait vraiment les cuisses en grand quand elle réclamait qu’il la prenne plus fort ; elle a réellement joui, et très longuement, pendant qu’Édouard se branlait d’une drôle de manière, faite de colère et de brutalité. « Alea jacta ...