Voisin, Voisine
Datte: 09/08/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
voisins,
voiture,
amour,
volupté,
Oral
humour,
... fait pas ?— Oh, lui…. Il ne me voit plus, on vit ensemble, c’est pas pareil !— Vous me surprenez ! Je suis aussi marié, et j’ai toujours du plaisir à admirer ma femme. Et à lui en faire un compliment.— Et elle aime ?— Elle aimait ! Et cela facilitait certaines circonstances… Mais ces derniers temps, ce n’est plus comme avant… Bof, il y a des hauts, il y a des bas. Elle enregistra, courte pause, puis relança : — Cela facilite certaines circonstances ? Que dois-je comprendre ?… Vous ne seriez pas un peu… coquin ? À mon tour, je ris. — Coquin ? Pire que ça ! Les hommes, il n’y en a pas un pour racheter l’autre. Elle s’amusa de ma remarque. — C’est bien vrai : tous les mêmes ! Et de se rattraper : — Je vous demande pardon, je ne voulais pas vous froisser…. Permettez-moi de me racheter : vous occuperez dorénavant dans mon esprit une place de voisin pas comme les autres. Elle se tut un moment. Puis elle se laissa aller en arrière contre le dossier du siège et poussa un long soupir. Je m’enquis : — Ça ne va pas ? Il y a quelque chose qui… ?— Ne vous inquiétez pas, c’est un souvenir qui m’est remonté à l’esprit.— Un souvenir ? Bon ou mauvais ? D’abord elle esquissa un sourire, les yeux dans le vague. Elle temporisa un peu puis lâcha : — Un bon, un très bon souvenir. J’en rêve encore…— Vous en avez trop dit et pas assez. Je peux être indiscret et vous demander de quoi il retourne ? Sauf si cela vous gêne, bien sûr. Dans ce cas, je n’insiste pas…— Vous n’êtes pas indiscret, c’est moi ...
... qui ai commencé. Mais je ne sais pas si je peux vous raconter cela. On se connaît à peine. Vous risqueriez d’avoir une très mauvaise opinion de moi.— Une mauvaise opinion de vous ? Bigre ! Vous avez tué quelqu’un ?— Non, pas du tout. Rien à voir. J’étais vraiment intrigué et la curiosité l’emporta : — J’insiste, belle voisine : racontez ! Ce fut le « belle voisine » qui dut remporter le morceau. Elle se lança : — La dernière fois que j’étais passagère dans une voiture, en dehors de mon mari, bien sûr, c’était avec ma belle-sœur, durant ces grandes vacances.— Euh oui… je ne vois là rien d’extraordinaire.— Attendez la suite.— Pardon, je me tais. Elle continua : — Ma belle-sœur conduisait. Elle n’a pas gardé sa main sur le volant…— Elle n’a pas quoi ?…— Vous avez bien entendu, elle n’a pas…euh… Sa main, elle l’a posée sur mon genou. Je ne m’attendais en rien à une chose pareille, j’étais pétrifiée.— Eh bé ! Vous avez réagi comment ?— Je l’ai laissée faire… À mon tour d’être surpris, mais je me gardai bien de le montrer. Le mot surpris est faible, j’en étais comme deux ronds de flan. Les choses prenaient une tournure nouvelle. Cela ne me déplaisait pas, mais je ne savais pas où cela risquait de mener, et tout semblait aller trop vite. Je ressentis une pointe d’inquiétude en attendant la suite. — J’aurais dû m’indigner ou réagir. Je ne me suis pas du tout défendue : j’étais comme paralysée. Sa main est remontée… Un silence… — Elle l’a remontée … enfin, vous comprenez… et…— Oui, je ...