Voisin, Voisine
Datte: 09/08/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
voisins,
voiture,
amour,
volupté,
Oral
humour,
... avec une suprême habilité : — Je suis incapable de dire ce que l’avenir me réserve. Je crois que je me résignerai à être fataliste, je prendrai les choses comme elles viennent… J’étais stupéfait que cette femme, que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam, m’ait fait si spontanément toutes ces confidences. Mes pensées s’entrechoquaient. Je rêve, ou quoi ? Elle paraissait si douce et si naturelle. Pas du tout le genre fofolle ou nympho. Je n’en revenais pas. Il y a des circonstances dans lesquelles la cogitation et l’atermoiement sont des péchés, même si l’on ignore si, sous vos pieds, va s’ouvrir un océan de félicité ou un gouffre de malheur. Cette fille me subjuguait, il fallait que j’en aie le cœur net, à défaut des pensées. Je ralentis, pour négocier le virage vers le petit chemin de terre repéré un peu plus loin. Elle ne manifesta aucune surprise, ne posa pas la moindre question lorsque je m’y engageai, ni lorsque j’arrêtai mon véhicule quelques dizaines de mètres plus loin, à l’ombre de halliers et surtout à l’abri des regards. — Il faut que je coupe le moteur !— Ah bon ? Pourquoi ?— Sinon comment pourrais-je vous faire le coup de la panne ? Elle s’esclaffa : — Celle-là, je ne la connaissais pas ! Je passai la main entre nos sièges et défis les ceintures de sécurité. — On n’en a pas besoin, on ne roule pas. Elle pouffa à nouveau : — Pourtant elles ne gênaient en rien. Ou bien ? Elle se tourna vers moi, sourcils levés : — Qu’avez-vous en tête ?— Un jeu innocent. Elle ...
... ricana : — Un jeu innocent ? Dans ces circonstances ? Vous m’étonnez…— J’aimerais revivre avec vous la scène que vous m’avez racontée. Saisie de surprise : — Vous êtes sérieux ?— Plus que jamais. Je vous demande de prendre ma main droite comme s’il s’agissait de celle de votre belle-sœur, et de la poser à l’endroit exact où elle a posé la sienne. Vous pouvez refuser. Il suffira de ne pas prendre ma main.. On fera comme si rien ne s’était passé et on rentrera. Et je ne vous en voudrai pas.— Je ne sais pas… je suis confuse. Pourquoi voulez-vous que je fasse ça ?— Pour bien illustrer votre récit, et parce que Madame Libido me cherche des noises, lui expliquai-je. J’aimerais que vous jouiez le jeu. Elle rit à nouveau, sans relever, bien entendu, l’hypocrisie du prétexte. Je fixai des yeux ma main droite posée sur le volant et j’attendis. Elle n’hésita qu’un bref instant – un dernier scrupule de retenue, peut-être ? - avant de s’exécuter. J’avais bien senti son émotion nostalgique en me relatant sa trop courte aventure, et j’avais parié sur sa récurrence. Elle prit ma main et la posa sur son genou. Il était joliment rond et agréable au toucher. Je le caressai, l’autre aussi. Elle fit mine de retirer sa main. Hors de questions, la main devait rester pour que le jeu perdure. Et aille plus loin. — Non, je vous prie. Laissez votre main et montrez-moi comment a fait la belle-sœur. Encore une hésitation, puis sa main tira la mienne vers le haut. — Vous étiez en jupe, robe ou en pantalon ?— ...