Maman ?
Datte: 21/06/2017,
Catégories:
fh,
ff,
couple,
médical,
amour,
Oral
fantastiqu,
fantastiq,
... égratignures. C’est un miracle, fit Samia. La femme flic se frotta les yeux et grommela : — Et Ben ? Il s’est enfui ?— Je crois oui, ils ne m’ont rien dit. Il n’était pas là. En se soulevant sur ses coudes, Charlotte vit qu’elle avait le pied plâtré. — Merde ! pesta-t-elle. Quelle merde ! Et voilà, expulsée de l’enquête. Arrêt maladie. — Putain de merde ! J’suis vraiment trop conne ! Samia lui serra la main plus fort. — Ne te prends pas trop la tête. Je suis rassurée de…— Rassurée ! s’écria Charlotte, hors d’elle. Merde, je suis plâtrée j’ai échouée comme un bleu bite et je t’entends me dire que t’es rassurée, non mais merde, Samia ! Je vais pas pouvoir continuer l’enquête, Herbert va devoir continuer seul !— Oui, mais moi je m’en branle ! hurla soudain Samia en se levant d’un bond du lit. Elle se passa une main dans les cheveux — Oui, je m’en branle de ton enquête, la seule chose qui compte, c’est que tu sois en vie ! Surprise par cette explosion de colère de la part de sa douce compagne, Charlotte resta muette. Elle entendait tout : la respiration haletante de Samia, les voitures, dehors, le bruit des chariots dans le couloir… Elle entendait même son cœur battre à travers la fine chemise de l’hôpital. — J’en ai rien à foutre que tu me prennes pour une égoïste ou une malade, j’en ai rien à foutre, tu m’entends Charlotte ? Rien à foutre ! La seule chose qui m’importe, c’est que tu t’en sois sortie. Samia se rapprocha du lit. — C’est vrai que je suis devenue dingue, depuis ...
... que Nassera a disparu. Mais je m’en fiche ! Charlotte la regarda avancer, le cœur battant, surprise, mais aussi étrangement excitée. — Tu es en vie, c’est la seule chose qui compte, répéta Samia. Je t’aime si fort, tu le sais, non ? La flic ferma les yeux. — Oui, je le sais.— Je t’en prie, ma chérie, démissionne. Prends-toi un boulot tranquille, où tu ne risqueras pas ta vie. On pourra faire notre vie en paix.— Tu ne peux pas me demander ça. Samia s’assit au bord du lit et caressa le visage de Charlotte, du bout des doigts. La flic se redressa et rapprocha son visage de sa maîtresse pour l’embrasser. Leur baiser fut long, lent, doux. — Oh mon cœur, murmura Charlotte. Elle l’embrassa dans le cou, lui mordilla l’oreille. L’Algérienne la força à se rallonger et se pencha sur elle. — Pas ici, tenta-t-elle de lutter, mais sans conviction. C’était de toute façon peine perdue, Samia avait déjà passé ses mains sous la casaque de Charlotte, elles se glissèrent sur son ventre, puis se posèrent sur les seins ronds. — Suce-les, demanda-t-elle avidement, les yeux mi-clos, savourant les mains de Samia sur son corps, se sentant incroyablement vivante, après l’accident qui aurait pu lui coûter la vie. Lentement, Samia passa ses mains dans le cou de son amante pour déboutonner la casaque. Lorsque ce fut fait, elle glissa sa langue sur le cou et les épaules de Charlotte, arrachant à celle-ci un frisson d’extase. La casaque se retrouva au sol avant même qu’elles n’en prissent conscience. À ...