1. Quel temps de chien (je l'ai publiée il y a 1


    Datte: 19/12/2018, Catégories: Anal Masturbation

    « Quel temps de chien ! ». Bertrand pestait en regardant l’eau dégouliner sur le pare-brise de sa voiture. Cela devait faire une demi-heure qu’il était coincé dans ce fichu embouteillage. Les essuie-glaces chuintaient à force d’endiguer la pluie qui venait fouetter la voiture, par vagues. Les façades tristes et humides, les parapluies qui s’entrechoquent sur le trottoir, dirigés à tâtons par des piétons au regard maussade, le spectacle était bien triste. Quinze jours de flotte quasi ininterrompue avait eu raison des meilleurs états d’esprit et il en allait de même pour Bertrand.Il ne lui restait plus qu’à se caler le plus confortablement possible dans son siège et attendre, encore, que la circulation le libère. Il avait rendez-vous chez sa dentiste et la perspective du retard ne faisait qu’ajouter au déplaisir qu’il éprouvait à l’idée d’une séance de détartrage dont il se serait bien passé. De fait, il devait reconnaître que sa situation n’était pas enviable. Voilà deux mois qu’il cherchait à quitter son emploi actuel. Il fallait qu’il trouve un nouveau débouché. Ses recherches infructueuses le rendaient morose. Plus de petite amie depuis sa dernière séparation aussi pénible que définitive et un compte en banque qui commençait à ressembler au désert de Gobi, à forcer de puiser pour compenser le mal-être.Pourtant, Bertrand sourit en se disant qu’après tout, dans son malheur, il avait de la chance. Sylviane Perrin, sa dentiste, était une belle femme, épanouie, douce et ...
    ... attentive. Ils se connaissaient depuis longtemps et leur passion commune pour l’équitation en avait fait des amis. Bien que la différence d’âge soit importante – Bertrand avait 28 ans, Sylviane 50 - ils s’entendaient bien et conversaient de tout. Sylviane était mariée avec Pierre, un ingénieur, dont les fréquents voyages sous latitudes tropicales avaient donné un teint bronzé et des traits burinés. À 55 ans, il avait mis la pédale douce et passait plus de temps à jardiner qu’à travailler. Leurs deux enfants avaient terminés leurs études universitaires et quitté le bercail.Bertrand, quant à lui, devait encore construire sa carrière et les conseils de Pierre lui apportaient un soutien bien utile.Enfin, la circulation se fit plus fluide : la pluie s’était calmée ; il allait enfin pouvoir rouler à meilleure allure. Un quart d’heure plus tard, Bertrand sortit du boulevard périphérique et emprunta la nationale qui le menait chez Sylviane et Pierre. La vision de cette campagne verdoyante, si humide fût-elle, lui mettait du baume au cœur, elle qui contrastait tellement avec le béton et l’acier des ensembles qui ceinturaient son quartier.« Plus que dix bornes et j’y suis », pensa Bertrand. Il fouilla dans sa poche et finit par trouver son portable. — Allo, Sylviane ? — Oui, c’est toi Bertrand ? Tout va bien ? Je t’attendais à 14 heures, non ? — Tu as raison mais je suis resté bloqué dans un embouteillage… Dis-moi, est-ce que Pierre est là ? J’aimerais discuter un peu avec lui après le ...
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