1. Le sourire d'Ava Gardner


    Datte: 25/12/2018, Catégories: fh, fplusag, vacances, Oral pénétratio, fdanus, confession, occasion,

    ... s’empourprer et déclinai poliment son offre. Mais la vision incongrue du garçon passant ses mains enduites d’huile d’arnica le long de mon dos ou au bas de ma nuque me poursuivit encore un moment. Pour balayer cette pensée troublante de mon esprit, je demandai où se trouvait Quentin. Sans lever le nez, Hugo répondit qu’il était avec sa copine, à régler les derniers préparatifs en vue de la soirée. Il paraissait un peu contrarié, comme s’il n’osait aborder un sujet important, dont il faudrait néanmoins parler. Je le questionnai, sans trop m’appesantir. Il soupira : — Pas vraiment. Le truc, c’est que je ne tiens pas trop à y aller. La vision et les sensations fragmentaires du massage vinrent à nouveau flotter quelque part à la lisière de ma conscience, mais je refermai « l’Album des Pensées Impures », avant qu’elles n’aient le temps de s’imposer davantage. Pourquoi ne voulait-il pas assister à cette fête qui s’annonçait prometteuse ? Hugo m’expliqua qu’il n’avait jamais été un grand adepte des ambiances « feu de camp et guitares», mais surtout qu’il n’avait pas très envie de tenir la chandelle entre Quentin et sa copine. — Vous en avez parlé ?— Oui, il comprend, mais je n’ai pas trop le choix. Je ne tiens pas à m’imposer ni à chambouler vos plans. Je relativisai sans trop de mal la situation. Après tout, Hugo était un jeune homme à la compagnie fort agréable et puis, même s’il décidait de rester, rien ne m’interdisait de passer une soirée agréable. — Fais comme tu veux. ...
    ... Tout ce que je peux te dire, c’est que ça ne me pose aucun problème, si tu décides de rester. Un sourire passa sur son visage. Quelques minutes plus tard, Quentin était de retour. Je lui expliquai la nature de l’accord que nous avions conclu avec Hugo. Comme mon fils était amoureux, tout lui convenait pourvu que cela convienne à tout le monde. En fin d’après-midi, le groupe quitta le hameau en destination du lac. Je restais seule avec Hugo. Le reste de la journée, chacun vaqua à ses occupations. Je poursuivis la lecture d’un bouquin de Carrère ; Hugo gribouillait des choses mystérieuses sur un vieux calepin de moleskine noire, les écouteurs de son téléphone vissés dans les oreilles. Les derniers rayons du soleil finirent par disparaître derrière l’éminence de roche et de verdure qui dominait le hameau. En raison de l’altitude, l’humidité s’installa très vite et m’incita à aller me réchauffer sous la douche. J’avertis mon colocataire de fortune et entrai m’enfermer dans la minuscule salle de bain du chalet de poupées. À rebours, je crois que ce fut à ce moment précis, tandis que j’entrai nue dans la cabine de douche, séparée de Hugo par une cloison en bois qui n’excédait guère le centimètre, que je pris conscience du caractère résolument excitant de la situation dans laquelle je m’étais fourrée. Excitante, mais aussi moralement tordue… donc d’autant plus excitante. Comparé à moi, Hugo n’était qu’un gamin – après tout, il l’était peut-être même légalement, malgré son mètre ...
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