1. Poésie brodskyenne


    Datte: 06/01/2019, Catégories: nonéro, exercice, poésie,

    ... soigner dans des hôpitaux bondés où on leur refile des maladies nosocomiales. ET ILS PAIENT POUR CELA… Ils paient pour ces enflures de politiciens qui n’ont jamais pété que dans la soie, n’ont jamais rien produit de leur vie et leur font la morale en leur expliquant doctement que la démocratie est une pute sublime qu’il faut tout faire pour entretenir. ET ILS PAIENT POUR CELA… DU HAUT DE MON BALCON… Du haut de mon balcon je regarde les insectes humains qui grouillent sur le trottoir d’en bas, avec leurs sacs remplis de trucs qu’ils sont fiers d’avoir achetés… Ils courent dans tous les sens, sans regarder où ils vont, ils se poussent, se bousculent, s’engueulent même parfois, s’insultent… Tout cela n’a aucun sens… Les fourmis, les scarabées, toutes les bestioles de l’univers ont un but commun : celui de préserver l’espèce. Le seul but commun des humains est de détruire la leur en s’aliénant chaque jour un peu plus, en consommant des merdes inutiles, en se gavant d’émissions à la con devant leur poste de télévision, en cherchant pourquoi et comment se détester un peu plus à chaque minute qui passe… Certains parlent d’amour ; mais l’amour dans leur bouche est devenu un concept plein de moralité, de règles qu’ils prétendent devoir respecter comme la recette de la brandade de morue. C’est pitoyable… Ils oublient l’instinct, le désir, les pulsions sexuelles, l’envie de baiser juste pour le plaisir ; il leur faut sans cesse une raison, une excuse, UNE JUSTIFICATION, l’avis du psy ...
    ... ou celui du curé, ou celui de leurs enfants… Je regarde ce clebs en train d’en grimper un autre, et je l’envie… Il n’a rien demandé à personne, il ne s’est pas posé de questions : il a juste répondu à l’appel de la nature qu’une vieille salope va contrarier en lui jetant un seau d’eau froide, parce qu’aujourd’hui on interdit même aux chiens de baiser dans la rue. On castre les animaux par jalousie, parce que la plupart des humains sont déjà castrés DANS LEUR TÊTE par les féministes ou les curés qui n’ont jamais rien compris à l’amour, et qui imposent à tous leur incompréhension délétère… Et je regarde le ciel étoilé, cet agencement impeccable de l’univers auquel je ne comprends rien non plus, dont personne n’a rien à foutre ici-bas et qui n’a rien à foutre de nous, et au Créateur, quel que soit son nom, qui se tape le cul en rigolant sur son nuage quand il nous regarde à travers son microscope nous agiter pour rien et passer à côté des plus grands plaisirs de l’existence… JUSTE PARCE QUE NOUS SOMMES TROP CONS !!! LES NUITS SANS TOI Les nuits sans toi quand j’éteins Skype, Lorsque la peur dit « No escape », Que je suis seul face à tes doutes, Perdu impasse de la déroute. Les nuits sans toi, les nuits sans lune Et sans autre lumière aucune Que la lueur des cigarettes Qui se reflète dans la fenêtre. Les nuits sans toi, Je sors sur le balcon, Je fume, je bois, Je fais le con. Les nuits sans toi, Les fruits de ma passion Se diluent dans Mes illusions. Les nuits sans moi quand je ...