1. Monsieur le directeur


    Datte: 06/01/2019, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme ecriv_c,

    ... t’attend, susurra Emmanuelle. Marion ne répondit pas. Qu’aurait-elle pu répondre ? Quels mots pour exprimer sa propre impatience, l’imminence de son propre orgasme, l’absolu désir de sentir Hervé au fond d’elle… Maintenant. Leurs yeux ne pouvaient se détacher l’un de l’autre. C’est avec un indicible bien-être qu’elle vint s’empaler sur le sexe raide et droit. Elle le sentit pénétrer loin dans son vagin détrempé, gourmand et impatient. Hervé le fit coulisser en un mouvement de va-et-vient régulier et expérimenté qui faisait tomber les dernières barrières qui menaient à l’extase. Les doigts d’Emmanuelle se glissèrent aussi dans son intimité survoltée, démultipliant ainsi un plaisir qu’elle croyait au zénith. Elle entrouvrit la bouche, elle voulait crier, pleurer, rire. Elle voulait hurler son plaisir. Elle voulait se taire pour mieux intérioriser les impressions et les sensations, les retenir le plus possible avant de les laisser exploser en un cri de victoire et de jouissance infinie. De sa bouche ne sortait qu’un souffle haletant et un murmure qu’Emmanuelle recueillit entre ses lèvres et sur sa langue, en un baiser sensuellement fougueux. Hervé poussa un léger râle, son visage se contracta. Marion sentit l’ultime sursaut du sexe à son paroxysme. L’éjaculation fusa, explosa, jaillit, assaillit et submergea Marion au plus profond de ses profondeurs loin derrière la dernière limite de ce qu’elle appelait la jouissance et le plaisir. Loin derrière la frontière de son imagination ...
    ... et de ses fantasmes. Son corps, dans son intégralité, se partageait l’orgasme qui s’était emparé d’elle. Un orgasme irréel d’intensité et de sensualité. Un orgasme de magnitude 20 sur l’échelle de Gräfenberg, qui ne compte que 10 échelons. Un moment rare et divin. Un moment grandiose dans l’éphémère. Un moment à oublier le temps. Elle cria enfin son plaisir. Sans retenue. Sa voix claire s’éleva dans l’air électrique saturé de soleil. Longtemps, elle savoura les jets puissants et chauds au tréfonds d’elle. Puis son corps, laminé de bonheur et de bien-être, s’abandonna lascivement aux baisers tendres et sensuels du couple. Moment magique de volupté où le temps s’immobilisa. ******************************************** En fin d’après-midi, après un bon repas, Marion prit congé de ses hôtes. — À demain, Marion. Cela a été un vrai plaisir de vous accueillir, ce week-end, lui dit Hervé alors qu’elle montait dans sa voiture.— Tout le plaisir était pour moi, Hervé, répondit-elle simplement.— Au revoir, à bientôt. Emmanuelle lui souriait poliment. Le vouvoiement était à nouveau de mise. La parenthèse se refermait. Une parenthèse de douce folie, de passion et de délices impudiques et magnifiques. Une parenthèse inoubliable et merveilleuse. La vie reprenait son cours. Innocemment. Avant de claquer la portière, Marion adressa un dernier sourire de reconnaissance à Hervé et Emmanuelle. — J’espère que vous reviendrez, ajouta Emmanuelle, peut-être cet été. Vous savez, l’été nous faisons des ...