1. Monsieur le directeur


    Datte: 06/01/2019, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme ecriv_c,

    ... masquèrent les soupirs que Marion ne pouvait retenir. Marion reboutonna en hâte son pantalon et se retira tandis que les amants, enlacés sur l’accoudoir du fauteuil, échangeaient un baiser langoureux et passionné. Elle tenta péniblement de recouvrer ses esprits en retournant vers son bureau. L’attirance qu’elle éprouvait pour l’homme depuis quelque temps déjà s’était sauvagement transformée en désir fou. Mais un autre trouble, aux contours indéfinis, avait enveloppé son esprit échauffé. Elle n’aurait su l’expliquer. Elle se souvenait seulement qu’il était étrangement délicieux. — Tu restes bosser ce soir ? La voix agressive et suraiguë de Chantal la tira de sa rêverie. — Hein ? Oui, je dois finir les rectificatifs que Dupuis m’a transmis ce matin avant de partir, vu que demain je suis à Paris, répondit-elle mécaniquement. Deux heures plus tard, lorsque le dernier paraphe fut posé sur le dernier bon de livraison, Marion se leva et s’étira. Sans même jeter un ultime coup d’œil sur le rangement de son bureau, elle attrapa son blouson et sortit. Dans le couloir, ses pas résonnaient dans le silence des bureaux désertés. Un doute désagréable l’agaçait. La sensation d’oublier quelque chose. La porte de l’ascenseur était à peine refermée qu’elle prit conscience de ce qui la tracassait ainsi, son sac était resté accroché à sa chaise. Avec, à l’intérieur, les clés de la voiture et de l’appartement. Elle en était quitte pour remonter au quatrième. Lorsque, arrivé au rez-de-chaussée, ...
    ... l’ascenseur s’ouvrit, Marion, au moment d’appuyer à nouveau sur le bouton numéro quatre, sursauta en apercevant madame Leroy, la femme du directeur. — Bonsoir, Marion, encore là ? dit-elle simplement en entrant dans l’ascenseur.— Bonsoir, Emmanuelle, vous montez au sixième ? répondit Marion d’une voix légèrement tremblante, marquée par la surprise de se trouver nez à nez avec quelqu’un à cette heure, en appuyant finalement sur le bouton numéro six sans même attendre la réponse.— Oui, Hervé a oublié un dossier qu’il m’a demandé de venir prendre. J’étais dans le quartier. Sa voix était naturellement chaude. Marion observa discrètement la femme qui se tenait à côté d’elle, qui retouchait son maquillage derrière un minuscule miroir. Elle se rendit compte qu’elle l’admirait plus qu’elle ne la regardait. Son tailleur, sans aucun doute fort onéreux, classique sans être strict, mettait admirablement en valeur ses formes parfaites et son élégance naturelle. Ses longs cheveux bruns frisés tombaient sur ses épaules en une cascade libre et ondoyante. Ses lunettes de soleil posées en serre-tête domptaient les mèches qui encadraient un visage au charme pur, un visage terriblement et magnifiquement femme. Elle était à la fois ingénue et naturellement séductrice. Son regard était doux et pénétrant. Elle inspirait immédiatement la sympathie, le désir de lui plaire ou simplement de lui être agréable. Le décolleté fort sage de sa veste laissait à peine deviner, derrière un fin chemisier ivoire, ...
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