1. Monsieur le directeur


    Datte: 06/01/2019, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme ecriv_c,

    ... deux petits seins discrets et pointus. Le regard de Marion s’arrêta un instant sur les fesses dessinées à la perfection et sur le galbe ensorcelant de ses reins. Tout, chez cette femme, semblait avoir été créé dans une recherche de sensualité et d’équilibre, pensa Marion avec une admiration teintée de jalousie. Le clignotement du néon et les premiers soubresauts de l’ascenseur la tirèrent brutalement de son observation. Soudain, la cabine s’immobilisa, le néon s’éteignit, laissant l’éclairage à une lampe de secours qui diffusa une lumière blafarde. Elle remarqua que la physionomie de sa voisine venait de changer brusquement. — Qu’est-ce qui se passe ? Sa voix trahissait une angoisse exagérée.— C’est déjà arrivé l’an dernier, ça ne devrait pas être long. L’ouvrier de maintenance n’a pas fini son service, répondit Marion sur un ton qui se voulait rassurant. La respiration d’Emmanuelle était devenue saccadée et, avec ses yeux apeurés, elle était comme une bête sauvage prise au piège. — Ça ne va pas, Emmanuelle ? tenta doucement Marion.— Pourquoi est-ce qu’il ne redémarre pas ? tonna-t-elle en guise de réponse.— Ça ne saurait tarder, je vous assure…— Mais téléphonez donc, au lieu de rester là sans rien faire !— Je ne peux pas, le voyant est éteint, le téléphone est en dérangement, lui aussi, s’excusa Marion. Emmanuelle tenta de se reprendre, soupira bruyamment et avoua dans un souffle : — Pardonnez-moi, je suis claustrophobe. C’est ridicule, n’est-ce pas…— Ça va aller, ne vous ...
    ... inquiétez pas…— Non, ça ne va pas… La voix manifestait maintenant une réelle panique. Elle s’adossa au mur, elle était livide et respirait difficilement. Soudain inquiète, Marion hésita un instant puis la prit dans ses bras en murmurant des mots apaisants. La femme du directeur se laissa aller lorsque Marion l’attira vers elle en s’asseyant sur le sol de la cabine désespérément inerte. — C’est ridicule… je suis désolée… j’étouffe …je ne peux plus respirer…— Chut… respirez tranquillement et ça ira. Machinalement, Marion dégrafa la veste puis le chemisier ivoire, afin de dégager la gorge secouée de spasmes nerveux sur laquelle elle passa une main timide et douce. Presque malgré elle, elle contempla la poitrine se gonfler au rythme irrégulier des convulsions nerveuses. C’est en passant ses doigts dans les cheveux fins et parfumés qu’elle ressentit à nouveau ce trouble qui l’avait intriguée lorsqu’elle avait surpris les ébats du couple dans le bureau. Elle se souvint de ce qu’elle avait ressenti alors, de l’ambiguïté de ses sensations, de l’indéfinissable émotion qui l’avait envahie, émoustillée. Elle s’était surprise à se demander à la place de qui elle, elle aurait voulu être à ce moment-là… Emmanuelle avait fermé les yeux et faisait apparemment des efforts pour maîtriser sa phobie et son angoisse. Murmurant toujours des paroles réconfortantes, Marion sentait le corps se détendre tandis que ses doigts tendres massaient délicatement ses épaules, avant d’aller se perdre à nouveau ...
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