Monsieur le directeur
Datte: 06/01/2019,
Catégories:
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piscine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
ecriv_c,
... dans les boucles brunes de la crinière abondante et soyeuse. L’instant s’étira dans le temps pourtant immobile. Marion ferma, elle aussi, les yeux et laissa son esprit mutin vagabonder au pays de ses rêves, puis elle le laissa glisser dans le jardin de ses fantasmes. Elle se sentait étrangement bien. Le voyant sur le téléphone se ralluma. Vaguement déçue, Marion décrocha sans se précipiter. La voix nasillarde du réparateur la rassura sur l’état de l’ascenseur. Effectivement, le néon reprit du service et l’ascenseur s’anima sans à-coup et, un instant plus tard, la porte s’ouvrit au sixième étage. — Vous voyez, c’est réparé … souffla Marion.— Je suis désolée, et je vous remercie infiniment. Sans vous, je suis sûre que je serais morte en ce moment. Vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est. Merci, vraiment, vous avez été très gentille. Elle tenta de se lever, mais n’y parvint pas. — Allez-y doucement, ce genre de peur panique affaiblit beaucoup. Reprenez-vous tranquillement. J’ai le temps. Emmanuelle respira lentement, et se leva avec peine. Marion la soutint et l’amena vers le bureau. Une fois à l’intérieur, elle l’aida à s’allonger dans un fauteuil. Marion remarqua les bouteilles dans le petit bar du bureau, dont la porte était ouverte. Elle s’y dirigea et servit une lampée de cognac dans un verre en cristal. — Tenez, ça devrait vous faire du bien… Emmanuelle avala l’alcool ambré d’un trait. Les couleurs revenaient peu à peu sur ses joues. — Merci infiniment, Marion, vraiment ...
... je ne sais comment vous témoigner ma reconnaissance.— Je vous en prie, c’est tout naturel.— Je me sens tellement ridicule. Mais vous avez été parfaite. Je suis confuse. Je ne sais comment vous remercier.— Dites à Hervé de m’augmenter, et ça ira ! plaisanta Marion avec un large sourire.— Ce que vous avez fait mérite mieux que cela. Laissez-moi y réfléchir. Vous pouvez me laisser maintenant, ça va aller, je ne veux pas continuer à vous faire faire des heures supplémentaires. Merci encore. Marion quitta le bureau. Une pointe de regret portait ombrage au curieux bien-être qu’elle ressentait d’avoir porté secours à cette femme. ******************************************* — T’as vu la nouvelle voiture du boss ? Il ne doit pas avoir de problème de fin de mois, lui ! Martine attrapa son café dans la machine. Marion marmonna un mmmh approbatif, entre deux gorgées de thé brûlant. Elle appréciait ce moment rituel de la pause-café avec Martine, la seule véritable collègue qui pourrait être aussi une amie. — Franchement, j’aimerais bien l’avoir, moi, sa voiture ! ajouta Martine, continuant son résonnement à haute voix.— Moi, c’est pas la voiture que j’aimerais avoir… plaisanta Marion en souriant, c’est le conducteur ! Martine rit de bon cœur. — C’est vrai qu’il est pas mal…— Pas mal ? T’es blasée ou quoi ? C’est le rêve, un homme pareil… Martine nota que, si Marion avait dit « un homme pareil » et non « un mec pareil », c’est qu’elle était vraiment sincère. — Laisse tomber, il est archi ...