Caprices de femmes
Datte: 13/01/2019,
Catégories:
fh,
amour,
pied,
massage,
nopéné,
nonéro,
historique,
historiqu,
aventure,
... absolue pendant quelques jours.— Accordé. Tout le temps que tu voudras, mais… tu n’échapperas pas à mon Bordeaux.— Je n’ai pas envie d’y échapper. Je ne suis pas seul.— Comment s’appelle-t-elle ?— C’est un jeune novice polonais. Il se prénomme Karol, et son nom est imprononçable.— Va pour Karol ; mais je n’ai qu’un lit à vous offrir.— Alors, que Dieu nous préserve du péché de sodomie, dit doucement Aramis en joignant les mains.— Bah, tu sais… Qui n’a pas essayé ne peut pas savoir ce que c’est.— C’est un savoir dont je saurai me passer.— Nous en parlerons demain, autour d’une bonne bouteille. Je vous montre la chambre. ************** La chambre était austère, mais le lit spacieux et confortable. Caroline ôta son capuchon et regarda tout autour d’elle. — Oui, je sais, cela te change de ton château, dit Aramis. Mais c’est la vie des fugitifs, et cela risque de durer quelque temps.— Ne dis pas de bêtises, mon amour… Une vie d’aventures avec toi, c’est ce dont j’ai toujours rêvé.— Puisse le rêve durer longtemps, alors. Et puissions-nous nous réveiller ensemble de ce rêve. Allez, novice, il est tard. Ou tôt… Nous avons besoin de sommeil tous les deux.— Ce n’est pas de sommeil dont j’ai le plus envie, René.— Tu es insatiable… Tu veux encore me voir sortir mon épée ?— Non.— Alors…— Pour commencer, je veux que tu m’ôtes ces bottes qui me ...
... font mal aux pieds, dit-elle en s’asseyant sur le rebord du lit. Aramis leva vers lui la jambe de Caroline et déposa un baiser délicat sur sa botte. — Je suis votre serviteur, Princesse.— Hi-hi… Idiot ! Lorsque la seconde botte fut retirée, avec le même cérémonial que la première, Caroline demanda : — Et maintenant, puisque tu es « mon serviteur », je veux que tu masses mes pauvres pieds endoloris par ta faute. Il prit alors son petit pied délicat entre ses mains de soldat et commença à lui en masser la plante avec ses pouces. Il sentit rapidement sa princesse se détendre sous l’effet de ses caresses. Mais elle se fit de plus en exigeante : — Ça suffit comme ça, « serviteur » ; je veux un massage spécial ! Je veux sentir ta barbe sous mon pied, et je veux aussi que ta langue s’occupe de mes orteils. Aramis frotta alors doucement sa courte barbe à l’endroit où ses pouces officiaient quelques minutes avant. Puis il fit entrer le tout petit pied de sa belle presque entièrement dans sa bouche, et commença à sucer doucement ses orteils. Caroline se détendit alors complètement, en proie à une sensation étrange. L’envie de se caresser, et en même temps l’envie de s’abandonner. Elle était bien, détendue, la langue de son amant faisait merveille une fois de plus. Elle ferma les yeux et s’endormit, vaincue par la fatigue de leur long voyage.