À vendre
Datte: 15/01/2019,
Catégories:
fh,
couple,
jardin,
amour,
vengeance,
Oral
mélo,
policier,
amourdura,
... courage à deux mains puis s’approche de lui. Elle le regarde intensément, il a quelques difficultés à rester impassible. Elle met ses bras nus, ses mains derrière son petit short blanc, se dresse sur la pointe des pieds et dépose un petit baiser sur ses lèvres. À son propre étonnement, leurs bouches restent délicatement collées un peu plus que de nécessaire. Lorsqu’ils se séparent, elle ne peut pas décrocher son regard du sien, elle en frissonne et rougit violemment. Alors, prestement, totalement écarlate, elle sort de la pièce en courant. Il reste figé sur place, assez surpris, lui-même. --ooOoo-- Ça va faire un peu plus de deux semaines qu’elle vit chez Carol. Elle a choisi sa chambre parmi celles qui étaient disponibles. C’est à la sauvette qu’elle est repassée, la première semaine, un mardi, chez Robert, profitant d’une de ses nombreuses tournées dans les bars pour prendre ses affaires et laisser un petit mot sur la table de la cuisine. Elle a alors constaté que sa vie tenait finalement dans une toute petite valise… Elle en a eu un petit coup de déprime. Elle s’est vite reprise. Deux semaines que tout va bien. Non, il n’a pas été la surprendre en pleine nuit dans sa chambre, ni dans la salle de bain ou ailleurs. Enfin, pas encore… Oui, il n’hésite pas à faire certaines allusions, gentilles en général, parfois à double sens. Oui, il continue d’évoquer le fait qu’elle puisse rester ici très longtemps, sans payer de loyer, chambre commune. Mais sans plus. Carol est ...
... souvent à la maison, son travail consiste à écrire des programmes de gestion pour gros systèmes. Mis à part quelques rendez-vous et réunions, il peut travailler chez lui grâce à un petit système et deux terminaux. Un « don » de son principal client, cadeau pas tout à fait désintéressé… C’est un homme assez méticuleux, limite maniaque pour certaines choses, la maison reste toujours impeccable, elle n’a pas souvent à faire de ménage quand elle rentre. Finalement, elle ne s’occupe que de sa chambre. Et parfois de quelques commissions. Bref, tout va bien, elle se sent plus détendue, calme et sereine. Le dernier samedi, elle a même été faire des emplettes en vêtements divers, des choses qu’elle n’aurait jamais eu l’idée d’acheter, il y a quinze jours. Maintenant, elle a enfin plus d’argent en main, son « loyer » étant plus que modéré ! D’ailleurs, ça la gêne, elle se sent comme liée, mais impossible de faire entendre raison à Carol, en ce qui concerne un tarif plus actualisé et conforme aux contraintes du marché, la crise pétrolière qui débute entraîne d’ailleurs peu à peu une inflation galopante. Certaines mauvaises langues prophétisent même la fin des jours heureux. Varina s’en moque, c’est maintenant qu’elle vit enfin ses jours heureux, même si sa colocation avec Carol lui semble particulièrement ambiguë… C’est à ça qu’elle songe alors qu’elle se regarde dans la glace de la salle de bain, son visage lui parait si différent. Il est vrai que depuis qu’elle habite ici, plein de menus ...