Le musée des curiosités
Datte: 21/01/2019,
Catégories:
ff,
frousses,
couple,
douche,
Oral
humour,
québec,
Épisode précédent : Paul et Marie produisent une émission de télévision (Les chasseurs d’entités) que Marie, ancienne lectrice de nouvelles, considérée comme l’une des dix femmes les plus sexys du Québec, anime. Après une réunion, Paul a une aventure avec une desrecherchistes, une jeune et jolie Haïtienne bien ronde qui porte un étrange collier, un gri-gri, pour contrecarrer un mauvais sort que son ex lui avait jeté (plus d’appétit sexuel.) Mais pendant leurs ébats sur une table, l’ex-petit ami débarque furieux et jette le même sort au pauvre Paul en plus de lui voler son âme, ce qu’il ne prend pas au sérieux évidemment. Mais… Comme Miss catastrophe avait mis le feu, par inadvertance bien sûr, à son beau grand loft en bordure du canal Lachine, on avait dû se rabattre sur la maison familiale dont elle avait hérité à la mort de sa mère adoptive le temps que l’endroit soit rénové. Une magnifique demeure victorienne sur trois étages située au fond d’une impasse dans l’ouest de Montréal. Une grande bâtisse bien entretenue entourée d’ormes majestueux, de chênes gigantesques avec une superbe clôture en fer forgé sur le devant et séparée des voisins par de hauts murs de briques rouges recouvertes de lierre. Un havre de paix à quinze minutes seulement du centre-ville. Sauf que cette maison avait été transformée en musée par l’arrière-grand-père de sa mère, Joseph-Armand Lemieux. Il avait fait fortune dans le transport maritime et s’était trouvé une vocation d’aventurier, ...
... d’explorateur et de collectionneur. Le musée avait ouvert ses portes au public en 1876, il en coûtait à l’époque cinq sous par personne pour la visite et dix sous pour la famille. Il y avait de tout dans les nombreuses pièces de cette demeure ; de la tête réduite au fauxsasquatch empaillé en passant par de vastes collections d’armement primitif, de poteries, de masques funéraires, d’œuvres d’art de toute sorte, d’insectes et d’animaux naturalisés. Il y avait même une chambre remplie de squelettes et dans une des grandes salles, il y avait toute une tribu d’hommes préhistoriques en cire occupés à dépecer un pauvre mammouth grandeur nature et sans parler des deux bibliothèques. La famille Lemieux avait toujours refusé de se départir de ses collections et Marie avait bien l’intention de suivre l’exemple. Mais vivre là-dedans c’était un peuépeurant, surtout la nuit. Aller se chercher un verre de lait à deux heures du matin en étant surveillé par un homme de Cro-Magnon ou un sasquatch, c’était une drôle d’expérience. Mais le jour c’était fabuleux. Je passais des heures dans la grande bibliothèque circulaire de la tour ouest à feuilleter des ouvrages anciens ou à simplement explorer la maison de pièce en pièce chacune débordante d’objets extraordinaires. Même le sous-sol et le grenier en étaient remplis. Popatripait, sauf à la cave, là il y avait des araignées gigantesques qui devaient bien bouffer du rat, voire du plombier. Et depuis quelques jours je m’étais installé, pour travailler en ...