Le musée des curiosités - Histoires de Sexe

Le musée des curiosités

... j’avais placée en catimini dans un coin. Un nu non autorisé de Marie qu’elle n’avait pas encore aperçu. — Eh oui, c’est ma douce ! confirmai-je.— Je vais la rejoindre, dit-elle en grimpant déjà les marches rapidement, cette pluie m’a glacé les os. On se voit tantôt, mon beau Paul. Elle, Marie et moi baisions ensemble depuis que l’on se connaissait. Pierrette était bi avec une préférence pour les femmes, Marie bi avec une préférence pour les hommes ; et moi… j’en profitais. Popa allait dormir bien au chaud cette nuit entre deux belles rousses. Yes ! Tête penchée, j’admirai son cul bien moulé dans le jean tandis qu’elle grimpait là-haut. Ma maudite vertèbre craqua, l’axis, celle que je m’étais fracturée en camping un an plus tôt. Je continuai mon petit ménage l’esprit ailleurs en me frottant la nuque, je ne pensais qu’à monter les rejoindre, mais je voulais leur laisser un peu de temps ensemble. « Décidément, me dis-je déjà excité, le sort vaudou ne fonctionne vraiment pas. » Trente minutes plus tard, j’allais monter, impatient, quand j’entendisMake my day, make my day, make… Mon téléphone. J’avais la mauvaise habitude de le laisser n’importe où. Merde ! Je tournai sur moi-même plusieurs fois et le vis finalement dans la main de monsieur Cro-Magnon accolé à un mur au milieu du long passage qui séparait la demeure en deux le long des escaliers. Le pauvre homme avait été placé là temporairement, séparé de sa famille parce qu’une équipe d’ouvriers restaurait une partie de ...

... l’autre grand salon du côté est de la maison. Je lui pris mon portable pour le remplacer par mon enlève-poussière magnétique. J’ouvris ma petite merveille de téléphone, personne anonyme. — Oui !— Monsieur Lemieux ? Une belle voix de femme, profonde et douce. Je soupirai exaspéré, tout le monde m’appelait comme ça depuis que je sortais avec Marie. Mon nom de famille était Tremblay, mais comme Marie était une personnalité connue… J’avais fini par renoncer à corriger les gens même si l’on s’était mariés récemment. — Oui !— Bonsoir, je suis Nathalie Normando, la propriétaire de la maison Delorme.— Bonsoir !— Désolée, mais j’ai commis une petite erreur de date, j’avais déjà accordé la permission à une équipe de cinéma d’aller là-bas cette fin de semaine. Ils tournent un film de peur, mais d’un autre côté ils seraient intéressés à faire jouer madame Lemieux dans leur production, sinon vous pourriez vous y rendre un autre week-end a votre convenance, mais avant l’hiver.— Pourquoi pas la semaine ? demandai-je.— Parce que je travaille, monsieur, la semaine.— Eh ! Gros soupir. — Madame Lemieux ne vous a pas expliqué que les assurances m’obligent à être là quand il y a des visiteurs que j’ai autorisés ?— Ah… Non, mais je comprends. Je ne réfléchis que quelques secondes avant de lui dire qu’on irait quand même cette fin de semaine. Marie rêvait depuis toujours de jouer au cinéma et elle était maniaque de films d’horreur, je savais qu’elle allait crier de joie. Je ne comprenais pas qu’une ...