1. Le musée des curiosités


    Datte: 21/01/2019, Catégories: ff, frousses, couple, douche, Oral humour, québec,

    ... intellectuelle comme elle puisse aimer autant ce genre de production, tous pareils pour moi. Le monstre tue des gens et les gens tuent le monstre. Fin ! Je raccrochai et filai là-haut pour aller sous la douche avec les belles rousses et annoncer la nouvelle à ma bombe, mais elles avaient déjà terminé. Il y avait tellement de vapeur dans la salle de bain qu’une colonie de Jack l’Éventreur aurait pu s’y cacher facilement. Mes bronches complètement débouchées, j’allai à notre chambre juste à côté, mais je butai sur une porte barrée. J’y frappai énergiquement, très excité. — Marie ! Marie !— Quoi ? entendis-je suivi de petits rires coquins.— Popa veut entrer !— Non, Popa entre pas, c’est une soirée de filles. Mon sourire s’effaça. Encore des rires. — Mais… Marie, j’ai une grande nouvelle.— Reviens dans une heure, Paul.— Non, deux ! fit Pierrette. Et encore des rires étouffés. Merde ! Je grattai à la porte timidement en une ultime tentative pour me faire ouvrir. Mais je n’entendis que des murmures, puis plus rien. Tant pis ! Gros soupir de déception en redescendant au salon. Je décidai d’écouter un film pour passer le temps sur l’écran géant de Marie, si géant qu’il occultait carrément les six fenêtres à carreaux en demi-cercle qui donnaient sur le devant de la maison. Le téléviseur avait un peu brûlé dans un coin, mais il fonctionnait toujours. J’optai pour une bonne vieille comédie avec Peter Sellers,« La souris qui rugissait. » Ça, c’était du cinéma. Yes ! Je m’installai donc ...
    ... confortablement sur l’immense sofa de cuir noir avec du pop-corn et une bière au bleuet de micro-brasserie et démarrai le DVD. Mais j’écoutais la télé distraitement en repensant aux belles rondeurs chocolat de Tahina et surtout à Marie et Pierrette se caressant mutuellement là-haut. Encore une érection. Mais au milieu du film je me mis à bâiller de fatigue… à cligner des yeux… et… Maudit vaudou — Paul… Paul… You-hou ! Une bonne odeur de café arabica me ramena à la vie. J’ouvris les yeux et grimaçai, il faisait jour et j’aperçus Marie en pyjama de garçon, ce qu’elle portait pour dormir, agenouillée devant moi et qui me tendait une tasse fumante. La voir faisait toujours battre mon petit cœur, habituellement, mais là, rien. La fatigue, sans doute. Je pris la tasse brûlante en me redressant tant bien que mal en clignant des yeux l’esprit embrouillé me rappelant vaguement un cauchemar absurde. J’étais enfermé dans une bouteille avec Jenny, mais une Jenny zombie et nue qui me courait après et ont tournait sans cesse en rond tandis que quelqu’un riait. Wow ! Je m’étais endormi sur le sofa devant la télé, j’étais courbaturé et j’avais un minitorticolis. Le haut de pyjama de Marie était déboutonné jusqu’au nombril ce qui, normalement, m’aurait fait bander automatiquement, mais là, rien non plus. Même au réveil, peignéetout croche et sans maquillage, elle était d’une beauté stupéfiante. Elle ramena ses cheveux derrière ses oreilles et dit avec sa voix unique, un peu rocailleuse : — ...
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