1. Noirceur et lumière


    Datte: 27/01/2019, Catégories: fh, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme sf, fsoumisah,

    ... prenaient parfois quelques heures de réconfort et d’oubli dans les bras de simples mortelles. Elle était venue incognito, mais elle portait maintenant son uniforme d’apparat, une sorte de kimono noir avec des bordures argentées et des broderies de fil rouge pour représenter le Tresario de Milikki, l’insigne de l’ordre guerrier des paladins. Le béret noir avec écusson argenté des paladins sur la tête, porté à un angle qui lui donnait un air de ruffian. Cet uniforme n’était utilisé que dans les occasions les plus formelles. Un uniforme qu’elle portait pour la première fois en ma présence. J’avais remarqué comment elle était venue plus souvent cette dernière année. Son cas ne s’améliorait pas, même si elle déployait tous ses efforts pour résister. Ses armes étaient disposées sur le comptoir de cuisine, faciles d’accès, tout comme le sac de sport dans lequel elle avait caché uniforme et armes. Il m’était difficile d’évaluer qui entre moi et elle était la personne la plus dangereuse. Je sentis sa tension se relâcher doucement lorsque je ne la forçai pas à quitter. J’avais résisté, au début. Les remords m’avaient longtemps travaillé. Et puis il y avait cette crainte de trop aimer faire ce qu’elle aimait que je lui fasse. Un de ses amis, un autre paladin, m’avait expliqué, m’avait fait comprendre, pourquoi je devais l’aider, et je n’avais jamais résisté depuis ce temps, mais la crainte de se voir repoussée était toujours en elle. Pas un mot d’échangé. À peine un regard. Je pris le ...
    ... temps d’enlever bottes et chaussettes, comme était ma coutume. Elle aussi était nu-pieds. Je gardais l’appartement propre en tout temps, et elle connaissait mes particularités. Un petit tour dans la salle de bains, pour gagner du temps. Debout devant le miroir, à doucement laisser glisser cette apparence que je portais telle une armure. J’étais tellement habitué à continuellement tenir ce rôle qu’il avait cessé d’être un rôle. De taille moyenne, doté de bonnes épaules, je paraissais mince, mais, sous ma veste de cuir un peu usée et mon col roulé noir reprisé à plusieurs endroits, se cachait un corps d’athlète. L’héritage des gènes de ma mère, de mon entraînement à l’épée, et cinq ans de bataillon pénitentiaire. J’avais une gueule d’ange, avec des traits un peu carrés, une barbe de deux jours, un nez qui avait été cassé à plus d’une reprise, et des yeux d’un vert qui pouvait parfois capturer l’attention. Mes cheveux étaient d’un noir si profond qu’ils avaient des reflets bleutés sous certaines lampes. Et puis cette marque, cette malédiction décrétée par Milikki pour punir les six anges qui s’étaient rebellés. Les six anges… et leurs descendants, dont j’étais. Elle leur avait enlevé la plupart de leurs pouvoirs, les avait condamnés à vivre sur ce monde, à le défendre s’ils voulaient vivre. Si ce monde chutait, ils périraient, leurs âmes immortelles tourmentées pour l’éternité par l’ennemi. Milikki était une déesse revancharde qui n’hésitait pas à condamner des innocents à payer ...
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