1. La croisière (6)


    Datte: 30/01/2019, Catégories: Hétéro

    ... son front la chaleur des couilles de son amant. Elle l’encourage, sachant comme les mots font partie du plaisir sexuel de Marc. — Allez, viens, mon amour, viens, vide-toi sur moi. Vide tes couilles sur ta petite chienne. J’en ai envie, tu sais, de ton foutre… Marc gémit. Il caresse le visage d’Isabelle, elle tète ses doigts. Dans un gémissement il jouit. Son visage est crispé par le plaisir. Le plaisir de la jouissance, le plaisir du regard des deux femmes, le plaisir de l’érotisme de ce moment. Les jets giclent sur le ventre et les seins d’Isabelle. — Ouah… C’était chaud ! Vous êtes super beaux tous les deux. Isabelle masse le sperme sur son corps. Elle sourit à sa fille. Marc, les yeux fermés, sent le plaisir refluer. Il caresse le visage d’Isabelle, laissant sa queue débander, les dernières gouttes dans les cheveux de son amante. Ils se lèvent tous les trois, s’habillent et sortent du bateau. La pluie a cessé et le ciel laisse place à de belles éclaircies. Isabelle a le sentiment de vivre en dehors du temps. Elle voit, devant elle, sa fille marcher, enlacée à Marc. Ils ont la démarche de deux amants complices. Puis sa fille s’arrête et se tourne vers elle et, au milieu de la rue, elle embrasse longuement sa maman sur la bouche. Dans ce port espagnol, ils sont loin de tout, hors de leur cadre de vie, et Isabelle ne peut s’empêcher de se demander comment elle pourra faire coexister ce désir, cette envie, cet amour pour sa fille et la vie quotidienne, les amis, les ...
    ... relations. Mais le baiser de sa fille efface ces pensées. Ils s’installent à une terrasse, Raphaëlle et Marc l’un à côté de l’autre et Isabelle face à eux, tournant le dos à la petite place. Ils commandent leur repas et prennent une bouteille de vin rouge espagnol. — Marc, j’aime bien comme tu es un cochon tranquille. Marc s’étouffe de rire en regardant Raphaëlle. — Un cochon tranquille ? Ça veut dire quoi? — Ben, la manière dont tu fais l’amour, dont tu envisages le sexe. Tu fais des trucs très cochons, mais de manière super cool, naturelle. — Je ne sais pas trop quoi te répondre. Soit tu considères que le sexe n’est fait que pour la reproduction, et dans ce cas-là tu le fais dans le noir, sans caresses, juste les cuisses écartées pour permettre la pénétration ; soit tu considères que c’est un plaisir, et alors tous les gestes, les positions, les caresses, les mots doivent être tournés vers la recherche du plaisir. — Quand même, tout le monde ne fait pas ce que tu fais : être l’amant de sa fille, avoir une sexualité si libre… — Je ne réfléchis pas comme cela, Raphaëlle. J’ai des envies, des désirs, des fantasmes, et j’essaie de les réaliser. — Et tu ne te mets pas de limites ? — Si, bien sûr. Je ne ferai jamais rien en l’imposant aux autres contre leur volonté, et rien qui s’impose à des êtres qui ne comprennent pas la portée de ce que l’on fait. — Et en dehors de cela tout est possible ? Tu ne refuses aucune pratique ? — En tout cas, je ne juge aucune pratique, même celles qui ne ...
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