Alter ego
Datte: 14/08/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
odeurs,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
init,
prememois,
inithf,
... robe claire qui laisse entrevoir ses fines chevilles. Elle doit être un peu plus âgée que son frère mais son grand chapeau « ombrelle » et ses cheveux coiffés en anglaises lui donnent l’air fragile d’une poupée de porcelaine. En attendant que l’on nous serve, nous papotons. Toujours timide et emprunté devant les jeunes filles, je lui laisse l’initiative de la conversation qui languit un peu : le temps, la chaleur… enfin, rien d’important. De retour à la table, les garçons étant toujours absorbés par leur conversation, nous parlons littérature. Elle est en train de lire « Claudine à l’école » de Willy dont elle apprécie particulièrement le style clair, léger et résolument moderne. Curieusement, elle qualifie de féminin le vocabulaire de ce roman que je ne connais pas encore. De mon côté, je viens de finir la lecture du « Journal d’une femme de chambre » de Mirbeau, mais le sujet de ce livre n’est pas franchement abordable avec une jeune fille inconnue. Alors je me rabats sur les ouvrages de monsieur Verne. Comme je parlais du côté romantique du « Tour du monde en 80 jours », lorsque Phileas Fogg sauve la jeune veuve du bûcher, les deux garçons, qui nous écoutaient depuis un moment, ont commencé à discuter des différents romans à contenu scientifique de l’auteur. J’apprends ainsi qu’Edmond avait refait tous les calculs de « De la terre à la Lune » et qu’il avait écrit à M. Verne à Amiens pour lui signaler une petite erreur. M. Verne lui avait aimablement répondu pour le ...
... remercier et la correction a été faite dans les éditions ultérieures. Les moments agréables passent toujours trop vite. Il est bientôt l’heure de regagner la maison. Nous nous quittons joyeusement et nous promettons de nous revoir bientôt. —oooOooo— Je viens d’entendre deux heures sonner au clocher de l’église du Pré ; deux coups de cloche répétés au loin quelques secondes plus tard par la cathédrale. Henri dort dans le second lit que nous avons dressé dans ma chambre. Hier soir, nous avons encore longuement chuchoté à propos de mon aventure avec Noémie et, bien qu’il n’en dise rien, je le sens excité mais aussi frustré par mon expérience. Dans un demi-sommeil, mon esprit vagabonde ; je suis dans la barque et j’entends Émile appeler Henri en le prenant pour moi… Et pourtant, il a l’œil affûté, Émile ! C’est vrai qu’on se ressemble… Même moi, dans un miroir, je pourrais m’y tromper… Je souris et ça me réveille complètement. Mais la voilà, la solution ! Il n’aura qu’à se faire passer pour moi la prochaine fois que Noémie m’appellera… Oui mais, du coup, c’est moi qui vais me mettre la ceinture… C’est vraiment dur… Et qu’est-ce que je serais en train de penser si c’était à lui que c’était arrivé ? Oh là là, rien que d’y penser, je sens mes tripes qui se nouent de jalousie… C’est décidé, il doit vivre ça ! Oui mais… Et ça tourne en rond dans mon esprit. Encore, et encore. … J’ai dû m’endormir – le jour commence à poindre au travers des persiennes – mais la même idée me trotte toujours ...