1. Alter ego


    Datte: 14/08/2017, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme odeurs, intermast, Oral 69, pénétratio, init, prememois, inithf,

    ... dans la tête « et s’il prenait ma place ? » Il faut d’abord voir s’il est d’accord – c’est qu’il peut être une véritable tête de mule quand il s’y met ! – et puis aussi vérifier si c’est possible matériellement. Avec un profond soupir, il se retourne. Dans la pénombre, je distingue tout juste son visage, il a les yeux ouverts. — Tu es réveillé ? chuchoté-je, un peu bêtement.— Oui, mais j’ai mal dormi. Trop énervé sans doute. Mais toi aussi ! Je t’ai entendu te tourner et te retourner souvent.— Mmmm, ça se bousculait dans ma tête : notre ressemblance, cette aventure que tu n’as pas vécue, ce mois que nous allons passer ensemble… Et puis, une idée qui m’est venue… Mais je ne sais pas si…— Dis toujours, on verra bien !— Eh bien, puisque l’on se ressemble tellement, si on échangeait nos prénoms. On pourrait déjà voir si ça marche ici et puis, si Noémie me redemande, c’est toi qui iras… Grand silence. — Figure-toi que j’y ai pensé. C’est même ça qui m’a longtemps tenu éveillé. Finalement, j’ai réussi à repousser cette idée : je ne me voyais pas en train de te demander de me prêter ta maîtresse… C’est là que j’ai dû me rendormir.— Tu n’auras pas à me le demander, puisque c’est moi qui te l’offre spontanément. Alors, c’est d’accord ?— Il faut peut-être réfléchir avant de se lancer. Toi, si logique dans tes raisonnements, tu es déjà prêt à te lancer aveuglément dans une affaire bien compliquée !— Il n’y a rien de compliqué : tu t’appelles Edmond, je m’appelle Henri et le tour est ...
    ... joué. Personne ne verra la substitution ; rappelle-toi Émile, hier…— Allons Edmond, raisonne un peu ! Pour les étrangers à la famille, d’accord. Mais crois-tu que tante Lucie va être dupe de notre petit jeu plus de quelques instants ? L’oncle mettra sans doute un peu plus de temps mais il n’est pas sot, il y aura bien un moment où je vais faire un impair, méconnaître quelque chose que toi tu connais bien. Ça fait maintenant cinq jours que tu fais l’arpette dans l’atelier, que tu as appris une foule de détails sur le travail et sur les employés ; même si nos esprits sont souvent en symbiose, je ne peux pas tout deviner.— Pour tante Lucie, tu as raison. C’est la seule qui sache nous reconnaître presque à coup sûr. Pour elle, il va falloir trouver une idée. Pour le reste, fais-moi confiance ; j’ai une excellente mémoire – et toi aussi – je suis sûr de pouvoir te donner suffisamment de détails pour que tu puisses raisonnablement t’en tirer sans être perpétuellement sur le qui-vive.— Et si on se laissait la journée d’aujourd’hui pour y réfléchir ? Tu continues ton travail d’arpette à l’atelier et moi, je vais aider tante Lucie à la cuisine. On verra bien ce soir. —oooOooo— Je suis assis sur le banc, accoudé à la grande table familiale. En face de moi, sur l’autre banc, tante Lucie et entre nous deux une montagne de petits pois que nous sommes en train d’écosser. Je fais tomber les pois dans un bol que je vide périodiquement dans une casserole en bout de table. Les cosses, elles, vont ...
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