1. Moi, Daniel, SDF


    Datte: 02/02/2019, Catégories: fh, pénétratio,

    ... comptez-vous aller ?— Je vais rejoindre mon pont.— Pas ce soir ; il est tard, vous êtes fatigué, malade : vous restez ici. Venez dans la chambre, je vous apporte une infusion et de l’aspirine. Je me trouve dans une chambre bien chauffée, dans un lit douillet. Malgré tout, j’ai encore froid. La jeune femme arrive avec son plateau. J’absorbe le tout et m’écroule immédiatement. Au réveil, le matin, je suis perdu et j’ai un mal de tête atroce. Je me souviens des événements de la veille. Il me faut aller aux toilettes. Me levant, j’enfile le peignoir et je sors le plus silencieusement possible ; la faiblesse me fait tituber. Le bruit que je fais amène la jeune fille déjà levée. — Que faites-vous ?— Je cherche les toilettes.— C’est là. Je vous attends ; je vous raccompagnerai. Vous avez une mine de déterré. Heureusement que j’ai pu m’appuyer sur son épaule, je me serais écroulé. Quelques minutes plus tard, elle arrivait avec les mêmes ingrédients que la veille. À peine les ai-je absorbés que j’ai replongé dans le noir. C’est une main fraîche sur le front qui m’a ranimé et une voix féminine inconnue : — Mon Dieu, il a beaucoup de fièvre ! J’appelle Norbert. J’ai perdu la notion du temps. C’est à nouveau la fraîcheur sur mon front et mon torse qui m’ont tiré de mon engourdissement. — Tu as bien fait de m’appeler, dit Norbert le toubib, ce n’est pas très grave. Il lui faut seulement un traitement énergique et surtout du repos. Je vais te faire une ordonnance. Un moment après, la ...
    ... femme qui avait appelé le docteur est revenue à mon chevet. — Je m’appelle Anne, vous m’avez sauvé la vie. C’est à cause de moi que vous êtes dans cet état. Je vais m’occuper de vous, je suis infirmière.— Mais Madame…— Chut, taisez-vous, reposez-vous. C’est une femme jeune, la trentaine environ. Presque l’âge de la jeune fille. Mais elle a un corps plus voluptueux. Pas enveloppé, mais avec des courbes parfaites. Et son visage souriant est délicieux. J’ai alterné les périodes de lucidité et de réveil. Lorsque j’ai voulu à nouveau aller aux toilettes, j’ai tenté de me lever ; j’ai failli m’écrouler. Le bruit a attiré Anne. Elle m’a grondé : j’aurais dû l’appeler. Elle m’a aidé. La deuxième nuit a été calme ; je récupère. Mon état s’améliore, je n’ai plus besoin d’aide pour marcher ; encore ce mal de tête, mais c’est supportable. Je me suis levé pour déjeuner. Après le repas, nous sommes allés dans le salon. — Je ne me suis pas présentée ; je m’appelle Nancy. Je suis en fac. Anne est ma belle-mère.— Vous m’avez sauvé la vie. Je regrette mon geste, c’est vous qui en supportez les conséquences.— Je m’appelle Daniel. J’ai quitté la maison familiale, suite à une dispute. Je cherche du travail. Nancy est magnifique : une vingtaine d’années, encore un corps d’adolescente mais qui laisse présager une beauté certaine. Ses seins encore petits, ses hanches étroites lui donnent un air androgyne. Le genre de femme que l’on rêve d’initier à l’amour. Elle a repris : — Vous devez vous étonner de ...
«1...345...17»