Le don de soi - Histoires de Sexe

Le don de soi

... bandais de nouveau comme un âne mais l’instant était magique. Je mourais d’envie de remplacer mes doigts par ma langue, de l’embrasser furieusement, de la prendre immédiatement, mais nous ne pouvions pas. Nous n’étions pas si bien cachés que ça, le geste, même de loin, aurait été trop discernable. De plus, je voulais encore faire durer notre plaisir. La belle était consentante, c’était acquis, et cela me touchait. J’avais pourtant envie de continuer à jouer avec elle aux jeux de l’amour et du sexe. Elle était trop belle, trop sûre de ses atouts et de ses rares printemps. Je voulais m’assurer une plus grande prise sur les évènements. J’étais déjà trop à sa merci. — Tu as l’air bien gourmande, jeune fille. C’est une vraie qualité si tu n’as pas les yeux plus gros que le ventre, dis-je en plaquant ma main contre son pubis nu sous sa robe. Après un réflexe de recul, elle se laissa caresser tout en gardant mon autre main sur sa joue. — Vous ne devriez pas trop parler de gros ventre, Monsieur.— Touché !— Et ne profitez pas trop de l’absence d’une partie de mes dessous, je vous prie. Il est d’usage d’en porter dans les lieux publics, ne vous en déplaise. D’ailleurs, je voudrais bien récupérer mon bien. Ce disant, elle voulut tâter les poches de mon pantalon pour localiser son string, mais ne rencontra que la bosse que faisait mon sexe bandé comme un arc. Sa main s’immobilisa dessus et commença une douce caresse sous les pans de ma chemise en lin. — Est-ce là ce que je crois ? ...

... demanda-t-elle. Moi qui pensais que vous n’étiez là que pour me satisfaire ! Auriez-vous des besoins que je pourrais à mon tour satisfaire ?— Vois-tu, chère enfant, la première venue pourrait satisfaire les stricts besoins sexuels d’un homme, tellement nous sommes limités dans leurs manifestations. Ce qui m’importe personnellement est la manière d’arriver à cette satisfaction. En cela, par exemple, ta nudité partielle est à mon goût une agréable attention que tu pourrais continuer d’avoir à mon égard. J’avais passé la main sous sa robe et pianotais sur son sexe nu pour répondre à ses attouchements qui se faisaient plus directs. — Je pourrais prendre cela comme une promesse, une offrande, un accord, une certaine disponibilité de ta croupe pour ma libido. Je pourrais imaginer n’avoir qu’à soulever ce tissu pour pouvoir te pénétrer de nouveau les reins ou le ventre. Cet imaginaire est la clef. Tout le reste n’est que détail physiologique.— Si je comprends bien… m’imaginer nue sous ma robe enflammerait plus votre désir que la réalité de ma nudité ?— Bien sûr. La vision d’un corps nu n’a rien de très bandant, jeune fille. Même le vôtre, mentis-je. Mais me dire que, d’un geste, je pourrais te mettre à nu, ça oui c’est excitant. L’organe érogène le plus important est le cerveau. Mes doigts s’immisçaient maintenant dans ses grandes lèvres encore humides de nos jeux précédents et jouaient avec son clitoris. Sa respiration m’indiquait qu’elle recommençait à y prendre plaisir. Mon autre main ...