Le don de soi - Histoires de Sexe

Le don de soi

... un instant. Mais c’est maintenant que se joue une grande partie du plaisir que tu vas me donner. Ton sexe est déjà mien, mais me donneras-tu aussi tes premiers frissons d’être mise à nu ? Là est la question ! Sa main retourna vers la bosse de mon pantalon et empoigna fermement mon membre. — Et si je vous faisais jouir maintenant, là, tout de suite ? Vous ne prendriez donc aucun plaisir ?— Mais si. Un pauvre plaisir mais un plaisir quand même, c’est vrai. Car il n’y pas d’éjaculation sans orgasme pour l’homme. Mais toi ? Quel plaisir prendrais-tu à me voir jouir ainsi ? N’est-il pas plus jouissif de sentir mes yeux qui dévorent ta robe et ce corps qu’elle cache à peine ? N’est-il pas plus jouissif de sentir mon désir de t’arracher cette étoffe pour t’empaler en douceur ? N’est-il pas plus jouissif de sentir que je veux te croquer, comme un fruit que l’on a regardé mûrir, plutôt que de simplement recueillir ma semence ?— … Sans attendre sa réponse je la poussai doucement hors de notre cachette, vers le monde. — Va et prends ton temps. Je veux profiter du spectacle que je suis seul à connaître, même si je ne le vois pas vraiment… Elle s’éloigna doucement, tourna la tête deux fois vers moi, comme pour s’assurer qu’elle prenait la bonne direction, puis elle fit une halte, réajusta ses cheveux avec sa pince, retrouva un port de tête plus sûr et marcha droit vers les invités. J’admirais le balancement de ses fesses et de ses seins, libres sous sa robe. Seigneur, que j’avais de la ...

... chance ! Tout ça pour moi, ou en partie en tout cas. J’avais peine à croire à ce qui se passait. Julie traversa la terrasse en direction de la maison. Puis, juste avant le seuil, elle fut interpellée par une des vieilles amies de sa mère. Je la vis hésiter à faire demi-tour. Elle lança un regard dans ma direction et vit que je ne la quittais pas des yeux. Doucement, elle pivota et retourna dans la foule discuter avec la dame. Si elle était d’abord un peu guindée, je vis qu’elle perdait peu à peu toute gêne. À mon tour je me rapprochai un peu de la terrasse . Le mari s’était joint à eux et, d’où j’étais, je pouvais voir qu’il lorgnait souvent le décolleté de Julie. Comme sa femme, d’ailleurs, mais pour d’autres motifs, imaginais-je. Il est vrai qu’il était difficile de rater le spectacle. La robe s’ouvrait jusqu’à la naissance des seins et le tissu souple prenait facilement des plis, offrant la plus charmante perspective sur les adorables mamelons. Julie semblait ne s’apercevoir de rien. En tous les cas, elle était maintenant du plus grand naturel et très décontractée, plaisantant et riant de toutes ses dents. À tel point que le mari, ne craignant apparemment pas le courroux de son épouse, l’invita à danser lorsque se firent entendre les premiers accords d’une java. Sans hésiter, Julie accepta, après avoir jeté un coup d’œil dans ma direction. Je n’osais imaginer que tout cela fût fait à mon intention… La java fut, pour moi et mon sexe, un moment intense. Le sexagénaire avait ...