Le don de soi - Histoires de Sexe

Le don de soi

... d’autorité placé ses mains sur le bas du dos de Julie (c’est bien comme ça que l’on danse la java). Il ne pouvait plus ignorer que la belle n’avait pas plus de bas qu’elle n’avait de haut sous sa robe. Le rythme, dont Julie n’avait pas bien anticipé les conséquences, se chargea de faire le reste. La poitrine de Julie s’agitait gaiement, d’autant plus que le mari mettait du cœur à l’ouvrage. Les seins allaient et venaient, menaçant à chaque passage de sortir de la robe. Bien qu’un peu tremblantes, les grosses mains velues ne décollaient pourtant pas des reins juvéniles, remontant parfois la robe qui dévoilait alors un peu le haut des cuisses de la belle. Les quelques regards masculins que je surpris autour d’eux étaient explicites. Bien qu’elle fût la fille de leurs hôtes, ils lui auraient volontiers fait son affaire. Apparemment prise par sa danse, Julie semblait ne rien remarquer et ne me lança qu’un coup d’œil éphémère. À la fin du morceau, toutefois, elle quitta son cavalier qui tentait de la convaincre de poursuivre et, prétextant une soif intense, elle se réfugia au buffet. Le mari dégrisé se mit alors en mesure de rejoindre son épouse qui s’était éloignée, l’air contrarié ! Avant qu’une autre invitation ne lui soit faite (ce que je pressentais, vu les regards des mâles alentour), je la rejoignis. — Alors, quelle impression ? demandai-je avec un sourire narquois.— C’est une drôle de danse, répondit-elle, mais je crois que je préfère la house.— Je parlais, bien sûr, de ...

... l’impression faite par ta nudité relative. Et surtout par l’idée de l’immanquable début d’érection provoqué par ton exhibition dans toute l’assistance mâle ? Un peu troublée par l’évocation d’un désir collectif à son égard, elle regarda furtivement autour d’elle et éluda la question. — Pauvre Simone, elle risque de m’en vouloir d’avoir fait battre trop vite le cœur de son Victor. Le pauvre est cardiaque au dernier degré, je crois ! Et vous, quel effet ça vous a fait ? Ce disant, elle me tourna le dos et, faisant mine de prendre un autre verre sur le buffet, colla son postérieur discrètement mais franchement à mon bassin. Elle constata alors que je n’avais toujours pas débandé. Elle se remit face à la fête. — Pas mal, à votre âge…— … Toi aussi pas mal pour ton âge…— En fait, il faut que j’avoue quelque chose. Ce n’est pas la première fois que je suis nue sous mes vêtements.— Serait-on plus dévergondé qu’on veut bien le laisser croire ?— Mais c’est la première fois que je le fais à la demande d’un homme, et ça change pas mal de choses…— Je suis bien d’accord !— Je suis contente que ce soit pour vous. Je me sens en sécurité avec vous… Heureusement, car j’ai rarement été excitée à ce point et je me fais presque peur. Je crois que je pourrais être un peu salope ! Non, que jesuis un peu salope, en fait.— C’est-à-dire ?— Eh bien ! Allumer ce pauvre Victor comme je l’ai fait. Je trouve que c’est être un peu salope, ça ! Ou bien comme vous faire bander depuis deux heures sans vous ...