Le don de soi - Histoires de Sexe

Le don de soi

... «soulager«…— Ne t’inquiète pas de ça. Tu as dû comprendre que je préfère encore bander qu’être «soulagé»— Oui, je crois que j’ai compris… Et qu’est-ce qui pourrait encore vous faire bander, alors ? Je veux dire, à part être nue sous ma robe ?— Plein de choses… Te voir jouir par exemple…— Vous m’avez vue tout à l’heure…— Rien à voir, Mademoiselle, c’est moi qui vous caressais ! Je veux te voir te caresser et te voir jouir de tes caresses. Et que tu le fasses comme un spectacle que tu m’offre !— Pas là, quand même ? Je veux dire, pas ici au milieu de la fête de mes parents ? Tout le monde va me sauter dessus !— Je suis d’accord avec toi, dis-je, pensant aux hommes qui la déshabillaient du regard depuis sa gentille exhibition.— Non, ce n’est pas ça. Je veux dire que ma mère va me tuer, si je continue à allumer tous les hommes de la soirée.— Tu as raison, nous allons nous mettre un peu à l’écart… mais pas trop… Le risque fait partie du jeu. Je ne crois pas que tu sois gênée tant que ça de t’exhiber… Et moi, ça me plaît ! Julie ne répondit rien mais ses yeux ne démentirent pas. Je finis mon nième verre et nous repartîmes, l’air de rien, vers le jardin. Cette fois-ci, c’est un majestueux platane qui nous servit de paravent. Julie s’adossa à l’arbre, dos à la soirée, tandis que je lui faisais face à un mètre d’elle. — Là, c’est bien, Monsieur ? demanda-t-elle d’un ton plus enfantin que nécessaire.— Oui, c’est bien. Ce tronc plein de sève érigé vers les cieux est un complice ...

... parfait pour ta prestation. Tout à coup, elle sembla gênée. Ne sachant que faire de ses mains, elle les tendit vers moi pour m’attraper dans l’espoir d’un baiser. Mais je reculai. — Je comprends que ça soit plus difficile qu’il n’y paraisse pour une petite jeune fille sage. Mais j’avais cru comprendre que tu n’étais pas cette jeune fille-là…— Disons que je suis un compromis… Sans relever, je continuai. — Imagine plutôt que tu es l’héroïne d’un film noir : «Strip-teaseuse par nécessité, elle rencontre un soir un homme qu’elle veut aimer pour fuir sa vie grise. Elle veut le séduire et lui fait son plus beau numéro de charme…» Imagine qu’il soit encore besoin de me séduire… Souviens-toi de mes doigts sur ton corps, dans ton corps…— Très bien, Monsieur le client. Vous en voulez pour votre argent… ? Tout en écoutant mes paroles, sa main droite se porta à son cou. Elle commença à flatter sa gorge comme j’aurais pu le faire. Ses yeux étaient mi-clos. Son autre main s’appuyait sur l’arbre comme pour garder son équilibre. Sa main remonta de son cou à son visage. Elle palpa sa bouche entrouverte et sortit une langue pointue pour s’humecter les lèvres. — Parfait, continue, fais-toi du bien avant tout. Sa main redescendit vers son décolleté. Après en avoir effleuré le haut, elle glissa sous sa robe vers son épaule gauche qu’elle dénuda. Je discernai, malgré l’ombre du platane, le haut de son sein et priai pour que la gravité aide l’étoffe à se libérer de son téton pour tomber encore. Comme si ...