1. Nouveau parloir


    Datte: 14/08/2017, Catégories: fh, ff, couple, extracon, voisins, copains, fépilée, fsoumise, fdomine, humilié(e), noculotte, rasage, Oral 69, fgode, fdanus, fsodo, jouet, uro, init, fsoumisaf,

    ... demandant, à deux où trois reprises, de me joindre dès que possible. Ce qu’elle ne fit pas. Que se passait-il dans la tête de Muriel ? Avais-je mal agi ? Peut-être, tout simplement, était-elle très occupée, ou, comme moi, perturbée par notre nuit de tendresse ? En tout cas, rien de dramatique qui ne puisse être résolu en quelques phrases de bonnes copines. C’est vers 18h30 que je l’aperçus par la fenêtre de mon appartement – situé au 4e étage – alors qu’elle rentrait dans notre immeuble. Mais elle ne répondait toujours pas à mes appels. Que se passait-il ? Elle boudait ? Mais pourquoi ? Dix minutes plus tard, prenant mes jambes à mon cou, je décidai de descendre les deux étages nous séparant. À mon arrivée sur le pas de sa porte, j’entendis la voix mélodieuse de Chris Isaac. Je décidai de sonner. Mais pour toute réponse, la musique baissa d’intensité jusqu’à ne plus être audible. Elle était là, mais ne voulait pas qu’on le pense. Seule ? Accompagnée, peut-être ? Tout compte fait, je remontai chez moi, comme une âme en peine. J’en pleurai toute la nuit. Que lui avais-je fait ? Je souffrais déjà tellement de l’absence de Franck, voilà que ma meilleure amie, mon seul réconfort en ces périodes de vache maigre, cette lueur de vie, repoussait ma compagnie. Les larmes coulèrent sur la lettre quotidienne que j’envoyais à Franck. Les mots, eux, restèrent dans le stylo. Je n’avais rien à lui dire hormis le fait que, depuis la veille, j’étais confuse et triste. Mais je ne pouvais ...
    ... quand même pas me plaindre auprès de quelqu’un qui se trouvait derrière les barreaux. Tout comme je ne pouvais pas lui en expliquer les raisons. En tout cas, la lettre que je cachetai ce soir-là n’avait rien de similaire à celle qui m’avait été dictée par Muriel, quelques jours plus tôt. Le lendemain, je résistai tant bien que mal à l’idée de l’appeler. Après tout, la balle était dans son camp. Je l’avais appelée à de nombreuses, trop nombreuses reprises, j’avais laissé des messages dans lesquels je soupçonnais son désarroi suite à nos ébats. Pour finir, je lui avais transmis des excuses, sans trop savoir ce dont j’étais fautive, d’ailleurs. Mais Muriel restait sourde. *** La mélancolie avait laissé place à la dépression. Mes yeux fatiguaient, des cernes creusaient mon visage. Je n’arrivais plus à me lever. La veille, je n’avais pas écrit à Franck. Le manège dura trois jours. Jusqu’au samedi matin. Sonnerie à la porte d’entrée. Je l’aperçus par l’œilleton. C’était elle, bien elle. Devais-je lui rendre la monnaie de sa pièce ? J’en étais bien incapable. J’ouvris, trop contente de la voir enfin, de me jeter dans ses bras. Ne pas lui faire de reproches, surtout pas, de peur qu’elle reparte, pour de bon cette fois. Sa gifle me refroidit instantanément. — Des excuses ? Pourquoi des excuses ? Ça ne t’a pas plu ? dit-elle, le regard noir. Je n’eus pas le temps de répondre qu’elle se jeta sur moi, prenant ma tête dans ses mains et m’embrassant à pleine bouche. Mes larmes coulèrent ...
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