Renaissance pour tous (1)
Datte: 06/02/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
À plus de 50 ans, je ne pensais pas que ma vie allait changer du tout au tout. Travaillant plus qu’à 50%, je suis inapte à reprendre mon ancien job, je suis dans une fondation qui emploie des personnes comme moi. Des personnes souffrent toutes d’un handicap, il peut être physique, mental ou psychologique. Pour mon compte, il est physique et psychologique, après mes deux infarctus, j’ai plongé dans une profonde dépression. Cela étant, mon nouveau job me plait. Certes, je n’avais pas l’habitude de travailler avec des handicapés. Pourtant, ce n’est pas moi qui fis le premier pas, mais eux. Après quelques mois, je me sentais en famille. Famille, je crois que c’est ce qui me manquait le plus en rentrant chez moi, le soir. En effet, ma femme m’avait quitté peu après ma sortie de l’hôpital et mon fils travaillait à l’étranger pour un grand groupe international. La solitude me pesait bien plus que je ne le laissais supposer. Cela étant, quand je suis au travail, je fais tout pour laisser mes ennuis à la maison. Cela est arrivé un mardi. Il était près de 13 heures, je bavardais avec mes collègues devant la porte de la fondation. Une voiture s’est arrêtée devant nous, une femme d’une trentaine d’année en est sortie, venant nous demander à la guider vers une entreprise de la région. En tant qu’ancien chauffeur poids lourd, je connais ma région et son tissu économique sur le bout des doigts. Sur une feuille de papier, je lui dessine la route à faire. Elle n’était pas très loin de sa ...
... destination, mais des travaux l’obligeait faire un grand détour. Lui tendant ma feuille, sa main prit la mienne avec le papier. Nos regards se sont brièvement croisés, elle en a même eu quelque rougeur sur ses jolies joues. Six mois passèrent, autre jour, même heure, même voiture, même femme. Portant une jolie robe d’été très légère, boutonnée sur le devant, elle s’avance vers moi. "Puis-je vous parler?" "Euh oui, pas de problème." Je l’ai suivie près de sa voiture, elle s’est brièvement assise sur son siège conducteur pour augmenter le son de son autoradio. Là, debout devant moi, elle baisse son regard. "Je voulais vous rendre votre plan." "Il ne fallait pas, à qui je vais le fourguer maintenant? Il va finir à la poubelle." "Pas si sûr, si j’étais vous, je le regarderais à deux fois. Bonne journée." Elle est montée dans sa voiture et elle a démarré sur les chapeaux de roue. Le plan en main, je restais stupide en la regardant s’éloigner. Je finis par regarder mon plan et tournais la feuille. Au dos, elle y avait écrit quelques mots, dont son numéro de téléphone portable et son adresse. Il y avait aussi cette phrase: " Je voudrais vous inviter à souper. Si vous acceptez, envoyez-moi un SMS" L’invitation était on ne peut plus claire. Maintenant, à savoir ce qu’elle attendait de moi, c’était ouvert à tout, sauf ce à quoi je ne pensais même pas, le Q. Oui, j’avais abandonné l’idée de faire l’amour. À vrai dire, j’avais même un peu de haine envers les femmes, depuis le départ de la ...