1. Renaissance pour tous (1)


    Datte: 06/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... et même le relire plusieurs fois. Je regardais l’heure, nous avions encore deux bonne heures jusqu’à la fermeture. Délaissant ce contrat, bien trop tôt encore pour le signer, je fis une liste de course en fouillant mes armoires et mon réfrigérateur. — Laissez, Maître, c’est à votre salope d’y aller. Sans pouvoir lui répondre, elle était déjà habillée, un gros sac à la main et sortait. Cela me laissait tout le temps pour chercher des réponses à mes questions. La première déjà, à savoir si tout n’allait pas trop vite? Puis, à la seconde, savoir si j’étais capable de répondre aux attentes de Martine. Une question avait sa réponse, oui, j’avais une réponse, je l’aimais et ça, personne ne pourrait me faire dire le contraire. Je pris mon téléphone, cherchant encore des réponses. J’appelais ma sœur. Au téléphone, elle sembla désolée pour ma mésaventure sentimentale. Je la rassurais en disant que j’avais peut-être trouvé un nouvel amour. En fait, certain de moi, plus sûr que jamais, je lui avouais tout de go que cette femme était ma nouvelle esclave et détaillais ma première nuit avec elle. Je n’épargnais rien des détails les plus croustillants aux plus sales, les plus pervers. Je terminais mon petit exposé en avouant bien vouloir faire subir les pires supplices à mon ex. Dans la voix de ma sœur, je sentais une certaine gêne. Puis, elle craqua en m’avouant que son mari l’avait plaquée pour partir avec mon ex. Là, ce fut un monstre éclat de rire qui s’empara de moi, un rire nerveux, ...
    ... presque méprisant, mais nerveux. Plus je riais, plus ma sœur pleurait au téléphone. Je m’excusais d’avoir ri autant. Je me proposais de passer dimanche dans l’après-midi et lui présenter Martine par la même occasion. Ma sœur arrêta enfin de pleurer et accepta qu’on se rencontre à nouveau. Cela faisait bien une bonne heure que Martine était partie. J’avais un rouleau de sac poubelle dans la main, j’en retirais un sac et suivais liste que m’avait faite Martine. Tous les vêtements de mon ex y passèrent. Du reste, si Martine aurait voulu en mettre, ils étaient bien trop grand pour elle, mon ex mesurait le mètre septante-cinq ou soixante-quinze si vous préférez parler en vieux français. Na, ça s’est fait! Puis, je me ravisais, pourquoi utiliser des sacs poubelles pour virer les vêtements de mon ex? Je pris les deux litres de pétrole à réchaud dans une main, passais tous les fringues de mon ex par la fenêtre. En bas, je fis un très gros tas, loin de l’immeuble et y boutais le feu. Pour l’occasion, je me suis même permis de fumer un de ces bons cigares qu’elle détestait tant, une autre forme d’exutoire. Ma belle compagne me rejoint en voyant la fumée qui se dégageait de mon feu de joie. J’étais assis sur une souche à regarder mon feu consumer ces tissus, elle me poussa un peu, s’asseyant près de moi. — Comment mon Maître se sent? — À merveille, ma belle, à merveille. À propos, demain, on va chez ma frangine, son mari l’a aussi quitté. — Oh, c’est... — Le pire, c’est que c’est avec ...
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