L'ange et le démon...
Datte: 09/02/2019,
Catégories:
fh,
amour,
volupté,
init,
L’ange… a un prénom qui sonne merveilleusement bien, Marie-Agnès. Quel chic, quelle classe ! Il lui colle tellement bien à la peau qu’il vient en souligner et parfaire, avec discrétion, sa distinction et sa beauté. Ce qui est certain aussi c’est que, où qu’elle soit, Marie-Agnès se remarque. Dès que vous l’apercevez, vos yeux ne peuvent plus se détacher de sa silhouette. Alors, tant pis pour les autres ! Été comme hiver elle est toujours parfaitement bronzée. Ses sourcils, en légers accents circonflexes, mettent en valeur son front légèrement bombé et auréolé de ses cheveux noirs, mi-longs, ondulés et coiffés librement en arrière. Le visage ovale se termine par un petit menton un tantinet pointu. La bouche, aux lèvres naturellement larges et pulpeuses, est toujours soulignée par un rouge foncé. La seule note (peut-être) un peu inesthétique serait son nez (mais seulement selon elle). Grand et fin, il marque une toute petite irrégularité en son milieu. Mais elle n’a aucune intention de passer par les mains d’un chirurgien esthétique pour faire raboter cette vétille. Et puis il y a ses yeux. Deux yeux noirs, délicatement en amandes. Brillants, mi-rieurs, mi-sérieux ils jettent sur le monde qu’ils parcourent un regard de convoitise et curieusement souvent aussi de dédain. Mais cela, je peux le dire aujourd’hui, car j’ai appris à connaître Marie-Agnès. Je l’avais souvent croisée dans des cocktails snobs et ennuyeux où j’avais immédiatement remarqué sa silhouette fine, élégante et ...
... souple. Mon regard s’était alors souvent accroché au sien et à plusieurs reprises j’avais lorgné sur sa poitrine qui, sans être opulente, est toujours parfaitement mise en valeur. Sans omettre sa taille fine, les fesses fermes, les jambes immenses. Elle portait, et porte toujours, le tailleur avec élégance et distinction. Ses mains sont délicates et elle trimbale toujours un gros agenda de cuir fauve dans l’une d’entre elles. Où qu’elle se trouve, elle est systématiquement entourée d’une nuée d’hommes et de quelques femmes. Au cours de ces soirées, très « Jet Set », où souvent les yeux se tournent vers les vedettes plutôt que vers les vraies beautés, pourtant plus accessibles, nos corps, nos mains, nos dos se sont très souvent frôlés, touchés, heurtés et à maintes reprises. Mais jamais, aucun de nous entamions une quelconque conversation. Pas plus que nous n’avions tenté de nous présenter l’un à l’autre. Tous deux semblions alors voguer dans des univers différents qui se côtoient, mais ne se mélangent pas. Pourtant, je m’étais habitué à sa présence et commençais même à la chercher dans chacune de ces soirées auxquelles je participais plusieurs fois par semaine. Je recherchais sa haute silhouette. Et si je ne la voyais pas poindre son « grand nez et sa chevelure noire », je repartais déçu et un peu triste. En revanche si, quand j’entrais, elle était déjà là ou si elle arrivait juste après moi, alors j’étais aux anges et je ne cessais de la regarder, mais toujours de loin. Et ...