Histoire des libertines (23) : la légende noire de la Reine Margot.
Datte: 09/02/2019,
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Dans la zone rouge,
... prendre de toutes les façons, n’importe quand et par n’importe qui de beau et bien bâti, contre un mur du palais, sur le sol d’une rue pavée, trouvant grand plaisir dans la dégradation et la souillure. Margot fut assurément une grande libertine et une hypersexuelle, elle a donc tout particulièrement place dans ces récits. De ce point de vue, je me sens naturellement proche d’elle. Je veux aussi saluer la modernité et la tolérance du futur Henri IV qui collectionnait les maîtresses, mais qui, chose bien rare à l’époque, tolérait les frasques de son épouse et n’y faisait pas obstacle. Certes, Henri n’était pas candauliste, mais la liberté de ce couple royal est à souligner. J’ai beaucoup de sympathie pour la grande hypersexuelle qu’était Margot. Comme elle, j’aime, quand le besoin se fait ressentir, quand un homme me plait, me faire prendre n’importe où, n’importe quand et par n’importe qui, du moment que l’homme est beau et bien membré. La différence, et elle est considérable, est d’une part l’évolution des mentalités, mais aussi le candaulisme de mon mari qui encourage et suscite mes débordements. Dans ces moment-là, comme la reine Margot, je suis également disposée, pour reprendre les reproches qui lui furent adressés, à « toutes les dégradations et toutes les souillures », du moment que je jouisse encore et encore. Tout en prenant conscience, chose que je suis loin d’avoir toujours respecté, de la nécessaire prudence qui doit s’imposer aux temps du SIDA et des MST.