Vacances et initiation - Histoires de Sexe

Vacances et initiation

... j’aurais une vraie complicité. Les plans saunas, les boîtes à partouzes, très peu pour moi. Ils trouvaient que c’était un très bon état d’esprit. En fin d’après midi, après des moments franchement sympathiques, nous partîmes et échangeâmes nos numéros de téléphone. On se donna rendez-vous le soir même à Port-Grimaud pour boire un verre ensemble. A partir de ce jour, nous passâmes ensemble toutes les soirées, allant de bar en bar, discutant des heures sur le port avec pour décor de superbes nuits étoilées. J’avais l’impression de pouvoir partager tout avec eux. Le fait qu’ils connaissent mon attirance homo me donnait énormément confiance, et je me sentais libre d’être tout à fait moi. Ça faisait un terrain favorable pour que les liens se tissent très vite. Je me sentais plutôt proche de Vincent, celui qui m’avait branché sur la plage, doté d’un solide sens de l’humour. Il me donnait à chaque fois l’impression d’être celui que j’aurais pu être si j’avais … Si j’avais quoi, au fait ? Je ne pouvais pas répondre à cette question. Thierry était plus réservé, plus secret, et sur le plan du couple, j’avais plutôt l’impression que c’était Vincent qui menait la barque. Je pris l’habitude d’aller boire tous les jours l’apéro dans la très charmante villa de Thierry, qui comportait une grande piscine, avant de sortir écumer les bars avec eux. Ses parents étaient dans le cinéma, visiblement ils gagnaient très bien leur vie. * * Un jour, je débarquais chez Thierry comme d’habitude vers 19 ...

... heures. Je rangeais mon scooter et remarquais que la voiture habituellement rangée sur le parking n’était pas là. Etaient-ils partis sans me prévenir ? La maison était ouverte. J’entrais. Personne. Je me dirigeais alors vers la piscine, où Vincent nageait tranquillement dans l’eau. — Salut Vincent ! Thierry n’est pas là ?— Il vient juste de partir déposer un ami à l’aéroport de Nice. Il doit rentrer vers 22 heures. Si tu veux, on peut se prendre un verre, le rosé est au frais et il y a des chips sur la table dans la cuisine. J’allais chercher la bouteille fraîche, pris deux verres et un bol de chips. Je m’installais sur un transat près de la piscine. — Viens te baigner avant, si tu veux ! me lança Vincent.— Avec plaisir, mais je n’ai pas pris mon maillot.— Ne t’en fais pas, je t’ai déjà vu à poil, dit-il en riant. En plus, je me suis permis de prendre mes aises. Allez viens ! Un trouble m’envahit, une boule légère d’angoisse et d’excitation prit mon ventre d’assaut. Mes pensées se diluèrent alors dans mille considérations contradictoires, mais je fis alors comme si tout cela était le plus naturel possible. Je me déshabillai entièrement et une fois nu, je bondis dans la piscine. À cette heure-là, la température était encore élevée, et le bain de fraîcheur n’en fut que plus salutaire. Je ressortis aussitôt alors de la piscine pour y plonger à nouveau, et je fus immédiatement imité par Vincent. Nous recommençâmes le manège deux trois fois et, alors que nous étions tous deux hors ...