1. Acte 1


    Datte: 13/02/2019, Catégories: fh, théatre,

    ... le foutre répandu sur le ventre de son amant et nettoie enfin jusqu’à la dernière goûte sur son sexe. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Il n’y a pas à dire, vous êtes absolument divine ma mie. LOUISE DU BOIS – Pourtant, vous ne le méritez pas mon ami. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Comment cela ? LOUISE DU BOIS – La manière dont vous avez procédé avec mon mari. Me montrer ainsi nue à lui, c’était très dangereux. Et puis, qu’a-t-il pu penser de moi ? M’exhiber, me laisser ainsi peloter comme une vulgaire catin. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Je vous le répète, il ne vous a jamais vu nue, il était bien loin de penser qu’il puisse s’agir de vous. Il n’y avait aucun risque. LOUISE DU BOIS – Et que faites-vous de ma pudeur ? MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Mais c’était votre mari tout de même. LOUISE DU BOIS – Et alors, croyez-vous que je me montre nue à tous ? Justement, à mon mari je ne présente pas mon corps. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Alors pourquoi à moi ? LOUISE DU BOIS – Parce que vous me baisez bien monsieur et qu’il est plus jouissif de se faire bien baiser nue qu’habillée. C’est du moins ce que je pense. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Ma mie, je ne suis pas sans savoir, qu’en vérité, vous n’avez pas détesté cette petite fourberie faite à votre mari. Et cela pour deux raisons : primo, cela vous permet de vous venger de lui qui vous délaisse ; secundo, vous êtes délicieusement perverse et une petite aventure comme celle-là n’est pas pour vous déplaire, bien au contraire. LOUISE DU BOIS – Je ne vous ...
    ... donnerais pas tort, mon ami. Ce qui m’étonne, c’est que vous ne preniez pas femme. N’y a-t-il pas parmi les belles femmes de la Cour, une qui pourrait avoir votre préférence et avec qui vous pourriez envisager le mariage, et non seulement lui donner le statut de maîtresse ? Ne voudriez-vous pas devenir mari plutôt qu’amant ? MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Aucune jeune femme de la Cour ne me ferait quitter la vie d’homme célibataire. Elles sont souvent trop timorées et sans saveur. Les plus aimables au commerce de l’amour sont soit mariées, comme vous, soit trop libertines. Si je prends femme, je ne souhaite pas être cocu comme votre mari. Celles qui restent n’ont pas leur place dans le lit d’un homme, mais plutôt dans un couvent. Par contre, peut être qu’en dehors de la Cour, je pourrais trouver celle qui changerait mon existence. LOUISE DU BOIS – Et existe-t-elle celle qui aurait vos faveurs ? MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Oui, elle existe, elle n’est pas que dans mes rêves ; elle est bien réelle. LOUISE DU BOIS – Est-ce que je pourrais connaître le nom de celle que vous voudriez prendre pour épouse ? MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Je craindrais que vous en preniez ombrage et que cela excite votre jalousie, surtout si vous apprenez que je puisse l’aimer véritablement. LOUISE DU BOIS – Dites toujours. Connaissant l’heureuse élue, je vous dirai si je dois ou non prendre plaisir à lui laisser la place à vos côtés. MARQUIS DE SAINT-AUBIN – Il s’agit de Mademoiselle de Jamois. La connaissez-vous ? LOUISE ...
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